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Crise au parti social démocrate : Le bureau du Psd divisé sur l’organisation du congrès
Publié le mardi 20 juin 2017  |  Fraternité
Emmanuel
© aCotonou.com par Didier Assogba
Emmanuel Golou, président du Parti Social Démocrate (PSD) du Bénin
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir




Tiendra-t-il ? Tel un derby, nul ne peut jurer de la tenue effective du prochain congrès du Parti social démocrate (Psd), annoncé par le camp du président Emmanuel Golou, pour le 30 juin 2017. Les dissidents refusent de payer le prix des intérêts personnels de leur président. Seulement 8 sur les 41 membres que compte le bureau exécutif national ont donné leur quitus pour l’organisation de ces assises. La majorité s’insurge, y décèle un empressement et exige le report. Pour le camp Bintou Taro, l’on ne saurait convoquer un nouveau congrès sans avoir légitimé les actes de celui tenu le 15 juin 2015. Ainsi, en dehors des griefs portés contre la gestion du président du Psd, Emmanuel Golou, les dissidents lui opposent la publication des actes du dernier congrès. Car, à en croire le camp Bintou Taro, la marche forcée vers le congrès engagée par Golou n’est pas anodine, et ne pourrait d’ailleurs conduire à bon port au regard des préalables qui s’imposent aujourd’hui pour la survie de cette formation politique. En effet, il est un secret de polichinelle que le président du Psd, qui est aussi à la tête de l’international socialiste met en jeu son fauteuil aux prochaines assises de cette organisation, et pour y rempiler, il devrait justifier de sa réélection au plan national. Et pour les dissidents, c’est tout le nœud de ce forcing pour l’organisation précipitée d’un congrès à la date du 30 juin contre la volonté de la grande majorité du bureau politique national. Comment un président et une poignée de membres peuvent-ils dicter leur loi à tout un parti ? Un questionnement que remuent depuis lors les dissidents, qui en appellent au respect des textes qui régissent le Parti social démocrate. Emmanuel Golou va-t-il enfin écouter son bureau politique et ajourner son congrès ou foncera-t-il tête baissée ? Seul l’avenir nous le dira. Une chose est sûre, cette crise n’honore pas la démocratie béninoise.
Arnaud DOUMANHOUN
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