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Retour en forme de Patrice Talon: Pas de vacance du pouvoir
Publié le mardi 20 juin 2017  |  Le Matinal
Patrice
© Autre presse par DR
Patrice Talon,President du Benin






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Retour en forme de Patrice Talon: Pas de vacance du pouvoir
Groupe de Presse Le MATINAL juin 20, 2017 Retour en forme de Patrice Talon: Pas de vacance du pouvoir2017-06-20T08:05:04+00:00 ACTUALITES No Comment
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talon29-16Le président de la République, après la parenthèse de ses quelques jours d’absence, est déjà de retour au front. Il a déjoué tous les mauvais pronostics. Loin de toutesles subterfuges, le communiqué sur son état de santé est des plus transparents. Toute chose qui rassure de sa stature de véritable homme d’Etat.
Terminus, tout le monde descend. Ainsi pourrait-on dire de la fin des affabulations, rumeurs et autres supputations, les unes plus folles que les autres, sur l’état de santé du Chef de l’Etat, Patrice Talon. Rentré dimanche soir, Patrice Talon a présidé le Conseil des ministres du lundi 19 juin 2017, au grand bonheur des siens. Par ailleurs, s’il a tardé à venir, le communiqué officiel, tant attendu, est finalement arrivé. On en sait désormais un peu plus sur ce dont il souffrait. Première leçon à tirer donc de la litanie de fausses nouvelles qui nous ont envahi depuis 3 semaines, le chef de l’Etat sait qu’il n’est pas évident de diriger, sinon « servir » ce peuple. Surtout, à l’heure des réseaux sociaux, où le moindre bruitage peut être transformé par les détracteurs, en un montage grossier, en une bombe déflagrante. Mais, avec le communiqué fendu après le Conseil des ministres, le doute s’est effacé. Certes, la série d’opérations subies aurait pu mal tourner. Les prédictions les plus sombres et farfelues auraient alors eu raison de tous. Mais, il va falloir attendre. En effet, l’heure était grave.Car, à l’impatience des uns se mêlaient les délires et incompréhensions des autres. Or, on le sait, tout homme bien portant, est un malade qui s’ignore. Tous autant que nous sommes, en simple mortels, nous pouvons être victimes de fatigue passagère. Mieux, face aux nombreux défis du quotidien, notre état de santé peut, à tout moment, prendre un coup ou se dégrader. C’est entendu. Cela se vérifie davantage pour un chef de l’Etat confronté tous les jours au stress des dossiers incendiaires. Les Français ont trouvé à ce problème, une belle parade : le président peut faire un break, aller en vacances et se couper du monde pendant quelques temps. Sans crier gare et sans rendre compte à personne, sauf urgence nationale signalée. A peu de différences près, les Américains fonctionnent pareillement.
S’il réussit ce challenge, il laissera des traces
Des chefs d’Etat souffrant, on a en connus. De François Mitterrand à Muhammadu Buhari, en passant par Nicéphore Soglo, Omar Bongo, et même Alassane Ouattara, les cas sont légion. Il n’y a donc pas de quoi en faire tout un foin. En plein exercice du pouvoir, à quelques encablures d’une échéance électorale majeure, Nicolas Sarkozy, alors chef de l’Etat, a été victime d’un Avc. C’était en 2009 dans les jardins de la résidence de la Lanterne : alors qu’il faisait son jogging quotidien depuis deux ou trois minutes, Nicolas Sarkozy s’est écroulé, obligeant les gardes du corps qui le suivaient à faire un pas de côté pour ne pas marcher sur lui. Ce sont les risques du métier, dirait-on. Dans le cas d’espèce, le régime Talon est victime du contexte. Tout gouvernement qui tente d’opérer des réformes essuie des frondes et est confronté à l’impopularité. Mais, s’il y a réformes à faire, il faut les faire. Il vaut mieux réformer, malgré l’impopularité, pour en récolter les lauriers après. L’immobilisme est un danger en politique, un aveu d’échec. Quitte donc à être impopulaire, le Chef doit accepter se faire hara-kiri et supporter les dommages collatéraux inhérents à sa fonction. S’il réussit ce challenge, il laissera des traces et, entrera dans l’histoire comme un réformateur. Trêve de critiques malveillantes !
W.N
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