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Le maire Casmir Sossou à propos de la crise au sein du parti: «Emmanuel Golou demeure le président légal du PSD»
Publié le mercredi 28 juin 2017  |  L`événement Précis
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© aCotonou.com par CODIAS
Le president du Parti Social-démocrate Emmanuel Golou dans la commune de Aplahoué pour rencontrer les structures de base de la commune.
Aplahoué, le 05 fevrier 2016. Emmanuel Golou dans la commune de Djakotomey pour échanger avec les structure de base.




Le maire de la commune d’Aplahoué, Casmir Sossou, membre du Bureau exécutif national du Parti Social Démocrate (PSD), affirme que « Emmanuel Golou reste et demeure le président légal du PSD à ce jour ». Invité de l’émission « 90 min au Bénin » de Canal 3 hier, dans la soirée, il affirme ne pas reconnaître les résolutions prises au conseil national tenu, lundi dernier à Cotonou par les membres dissidents de ce bureau. «Toute décision prise à ce conseil est nulle et de nul effet », a-t-il martelé. Pour lui, le dernier acte du ministère de l’intérieur reconnaissant Emmanuel Golou comme président du PSD, date de 2014, et il n’en a pas eu d’autres à ce jour. « Ce sont des ballons d’essais que tentent de lancer, ces personnes, mais, ils peinent encore à trouver la bonne », a ironisé, hier, l’invité de l’émission.

Rappelant l’histoire de ce parti, Casmir Sossou a laissé entendre que le PSD a été créé en 1990, mais il a fallu 10 ans après, c’est-à-dire, en 2000, pour organiser son premier congrès, « mais personne n’avait trouvé à dire ». Et de poursuivre : « la question est de savoir si les mêmes personnes qui parlent aujourd’hui avaient existé sous le président Bruno Amoussou qui dirigeait alors le parti », s’est-il interrogé. Il a aussi fait savoir, que si en démissionnant en 2012, Bruno Amoussou et l’ensemble du bureau exécutif d’alors avaient unanimement porté le choix sur Emmanuel Golou pour lui succéder, le congrès organisé par la suite aurait permis de légitimer son poste. « Qu’est ce qu’on a véritablement géré de 2015 à aujourd’hui ? », s’est demandé par ailleurs l’invité de Canal 3, répondant aux accusations de « mauvaise gestion des affaires du parti » faites à l’encontre du président Emmanuel Golo par les dissidents. « Le spectacle du lundi dernier a accouché d’un mort né. Du point de vue des faits et des textes, le président Golou reste serein et tranquille », se rassure le maire Sossou, qui n’a pas manqué aussi de souligner, que s’il est arrivé au Bureau exécutif national de prendre des décisions sans le grand nombre des membres, ceux-ci sont souvent absents aux réunions statutaires et ne s’affichent que lorsque des élections s’approchent. Ce qui a été réglé par les textes du parti, en autorisant le président de tenir les séances, en présence de deux à trois membres au moins, selon lui. Il a confirmé également que le congrès extraordinaire convoqué par le président Emmanuel Golou, le samedi 30 juin prochain, pour discuter des problèmes du parti aura bel et bien lieu.

Christian TCHANOU
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