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Lutte contre la destruction de la faune au 1er semestre 2017: 11 criminels arrêtés, 5 condamnations prononcées
Publié le vendredi 30 juin 2017  |  Le Matinal
La
© Autre presse par DR
La torture verte marine : une espèce protégée au Bénin




La croisade du gouvernement contre la criminalité faunique porte ses fruits. De janvier à juin 2017, 11 trafiquants ont été arrêtés avec 5 condamnations fermes et des paiements de dommages-intérêts.
La moisson n’a été mauvaise pour la justice durant le premier semestre de l’année 2017. Grâce au quadrillage de terrain assuré par les forces de sécurité, le gouvernement et le programme d’Appui à l’application des lois sur la faune et la flore (Aalf-Bénin), trois dossiers d’arrestation de criminels fauniques ont été vidés. Dans lesdites affaires, 11 trafiquants ont été pris en flagrant délit à Dassa-Zoumè, à Parakou et à Cotonou. Contrairement à la décision du Tribunal de première instance (Tpi) d’Abomey, qui a condamné 2 commerçants fauniques avec sursis, le Tpi de Parakou a puni 4 des 6 trafiquants d’ivoire arrêtés à Parakou dans la dernière semaine du mois de mars 2017 avec 14,5 kg d’ivoire, d’une peine de 12 mois de prison ferme et 15,5 millions de dommages-intérêts. Une décision salutaire qui va certainement faire prendre conscience à ces assassins fauniques. L’autre décision pas des moindres, est celle rendue par le Tribunal de première instance de Cotonou le mardi 21 février 2017 dans le dossier d’un trafiquant de carapaces de tortues marines. Le verdict prononcé condamne le mis en cause à trois mois d’emprisonnement ferme, 200 000 FCfa d’amende et 1.000.000 de FCfa de dommages-intérêts. Ces différentes décisions n’ont pas laissé indifférent le coordonnateur adjoint du programme Aalf-Bénin, qui a avoué que « les décisions de cette année deviennent de plus en plus dissuasives et accompagnent la lutte effrénée que le gouvernement béninois mène contre les criminels de la faune ». Se référant aux différentes sanctions prononcées au premier trimestre de 2017, Homèfa Dovi invite les juges à une prise de conscience réelle pour sévèrement sanctionner ces individus décidés à faire disparaître les espèces animales. « Chacune de ces espèces joue un rôle dans l’écosystème qui subit un dommage inestimable et irréparable dont la modification fait subir ses affres à toute l’humanité », a-t-il laissé entendre.

Donald Kévin Gayet
(Stag)
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