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En vérité : Prévisions pour 2018.
Publié le lundi 3 juillet 2017  |  Fraternité
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© Autre presse par DR
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Pragmatique mais toujours décidé à tirer le Bénin vers le haut. En tenant compte du Programme économique et financier convenu avec le Fonds monétaire international, le gouvernement a annoncé vendredi à l’Assemblée nationale, un montant prévisionnel de 1328,6 milliards pour le budget général de l’Etat exercice 2018. L’adresse du ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané devant les députés, dans le cadre du débat d’orientation budgétaire a également permis de relever que contrairement aux 1697,986 milliards de dépenses en capital en 2017, il est prévu pour l’année prochaine, seulement 425,3 milliards. A première vue, on peut s’inquiéter pour le devenir du Programme d’actions du gouvernement. Mais non !
S’il est vrai que le gouvernement compose avec les incertitudes auxquelles est soumise l’économie, cette baisse prévisionnelle annoncée en termes d’investissements n’enlève rien à l’ambition du gouvernement de réaliser les projets prévus dans le Pag. En effet, la plupart d’entre eux, c’est d’ailleurs l’esprit qui sous-tend ce programme, sont de financements privés. Et donc, conformément aux recommandations du Fmi, le gouvernement Talon a décidé de ne pas les inclure dans le prochain budget général de l’Etat. Mais, toujours est-il que l’objectif reste le même et le vœu de tous est qu’avant la fin du quinquennat, les fruits tiennent la promesse des fleurs.
Sinon, pour y arriver, le gouvernement table aujourd’hui mieux qu’hier, sur l’enracinement de la bonne gouvernance. C’est un secret de polichinelle que peu d’entreprises publiques génèrent encore de la valeur ajoutée pour soutenir l’économie nationale. D’après les confidences du ministre d’Etat, Bio Tchané, non seulement le montant est faible mais, il se réduit d’année en année. Si à cela, il faut ajouter les subventions massives données aux entreprises d’Etat et surtout une différence de 75 milliards noté en 2016, il est clair que le salut du Pag passe par une profonde restructuration. Et qui dit entreprises d’Etat performantes capables d’apporter sa pierre à l’édification du pays, parle de finances crédibles.
Dans tous les cas, pour investir dans les infrastructures socio-économiques et réaliser le Pag, il faut produire, faire forcément des économies à l’Etat et compter avec les capitaux privés. Alors, si tant est qu’après un an de ‘‘Rupture’’, les prévisions en 2018 annoncent, au cas où toutes les conditions et agrégats économiques seraient réunis, un taux de croissance économique de l’ordre de 7%, il va sans dire que l’espoir est permis. Et quand le ministre d’Etat Bio Tchané affirme de sa plus belle voix que 2018 sera marquée par une accélération de la mise en œuvre du volet social du Pag, cela suppose que la barre économique est redressée. Tellement bien redressée avec de bons capitaines aux commandes que l’avenir de ‘‘l’objectif Pag’’ ne peut que nous réserver de belles surprises. Et plaise à la détermination et à l’implication de tous, ainsi soit-il.
Angelo DOSSOUMOU
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