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Les violences faites aux enfants encore une réalité À Aplahoué
Publié le mardi 11 juillet 2017  |  ABP
Mariage
© La Nation par DR
Mariage des enfants




Aplahoué - Le chef du centre de promotion sociale d’Aplahoué, Eulaud Baba a indiqué au cours d’un entretien accordé à l’ABP que les violences faites aux enfants sont encore monnaie courante malgré les sensibilisations en faveur de la protection de l’enfant.

A en croire Eulaud Baba, 10 cas de mariages précoces et d’enlèvement d’enfants ont été enregistrés de janvier à fin juin 2017 contre 42 pour toute l’année 2016 et 148 cas de violences basées sur le genre (VBG) au premier semestre 2017 contre 272 au cours de l’année 2016.

A en croire M. Eulaud, les cas de mariages précoces et d’enlèvements d'enfants répertoriés par le service d’écoute et d’aide juridique du CPS d'Aplahoué au cours du premier semestre 2017 ont été traités et les victimes prises en charge et réintégrées dans leurs familles respectives.

En dehors du mariage précoce, précise-t-il, "le service d’écoute et d’aide juridique du centre a enregistré des cas d’abus sexuels sur les mineures, le travail des enfants dans le marché d’Azovè, les enfants apprentis de moins de 14 ans, les enfants victimes de traite et de déplacements illicites, les grossesses précoces et le harcèlement sexuel".

Pour une meilleure prise en charge des enfants victimes des VBG, le chef du centre de promotion sociale d’Aplahoué propose que la commune soit dotée d’un véritable centre d’accueil pour faciliter le suivi de ces victimes et leur réinsertion professionnelle.

Au Bénin, la loi n°2015-08 de décembre 2015 portant code de l’enfant prévoit plusieurs sanctions contre la maltraitance et les violences faites aux enfants.

L’article 375 dudit code dispose que : "toute personne qui donne en mariage son enfant de moins de 18 ans, hors les dispenses accordées par le code des personnes et de la famille, est punie d’un emprisonnement de trois (03) à dix (10) ans et d’une amende de 100.000 à 500.000 francs".


ABP/CBA/AE
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