Une vingtaine de journalistes outillés sur les questions de population

News

Société

Article

Société

Publié le samedi 15 juillet 2017 | ABP

Cotonou - Une vingtaine de journalistes des rédactions de la presse écrite ont pris part ce vendredi à Abomey-Calavi, à un atelier de formation portant sur le plaidoyer et les questions de santé, de la reproduction et de planification familiale.

Organisée par le Centre de réflexion et d’action pour le développement intégré et la sensibilisation (CERADIS), cette session de formation vise à outiller ces professionnels des médias afin qu’ils s’investissent davantage sur les problématiques liées à la population.

« Les journalistes doivent produire des articles sur les questions relatives à la santé de la reproduction, la planification familiale, les grossesses précoces, les mariages forcés, les mutilations génitales et autres car ce sont des phénomènes qui sévissent dans la société malgré tout ce qui se fait comme sensibilisation », a plaidé le directeur du CERADIS, M. Nourou Adjibadé qui appelle par ailleurs, les dirigeants de chaque pays et les acteurs à divers niveaux à prendre leurs responsabilités vu l’étendue du problème.

Les bénéficiaires de ladite formation ont été informés des documents de politique sur le plan international et les engagements pris par le Bénin en la matière.

Sur le plan international, il existe une panoplie de textes dont les journalistes peuvent s’imprégner pour réaliser des articles de presse, soutient pour sa part M. Lookman Tidjani, expert en santé de la reproduction des adolescents et des jeunes.

A cet effet, le formateur Nourou Adjibadé a invité les participants à mener des enquêtes sur les questions touchant directement à la vie de la population afin que celle-ci soit mieux informée sur la question.

A en croire M. Nourou Adjibadé, la planification familiale implique des défis comme la faible implication des hommes dans la santé de la reproduction, le faible niveau de sensibilisation de la population en général et des femmes en particulier, la faible qualité de l’offre, les ruptures de stocks des produits contraceptifs au niveau des points de prestation.

ABP/CG/DKJ