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Gestion des résultats des audits dans le secteur coton : Ça sent du deux poids deux mesures
Publié le lundi 17 juillet 2017  |  Matin libre
L’Etat
© Autre presse
L’Etat va acheter le coton graine à 265 FCFA le kilo




Des membres d’une même commission cités, d’autres laissés)
Le gouvernement a ordonné des poursuites judiciaires sélectives dans le dossier coton. Dans le relevé du Conseil des ministres du 12 juillet 2017, le gouvernement a cité seulement quelques membres de la Cellule nationale de suivi des statistiques coton (Cnssc). Votre quotidien Matin Libre a pu déceler pour vous le reste des membres de cette Cellule.

Suite aux résultats de la mission d’audit organisationnel, technique et financier de la filière coton au titre des campagnes 2013-2014, 2014-2015 et 2015-2016 et de la mission d’investigation sur les fonds mis à la disposition de l’Office nationale d'appui à la sécurité alimentaire pour des opérations de sécurité alimentaire (Onasa) de 2012 à 2015, le gouvernement a décidé de faire engager des poursuites judiciaires contre certaines personnes. Il a ainsi publié dans le relevé du Conseil des ministres de la semaine dernière, entre autres quelques noms de la Cnssc. Il s’agit du président Alexandre Biaou, du vice-président Denis Azandégbé et du rapporteur Paul Boni. Or, cette cellule est faite d’autres personnes pouvant bien avoir des responsabilités dans les malversations constatées par les audits. Nos investigations nous ont permis de dénicher l’arrêté interministériel instituant ladite cellule. Nous avons donc pu avoir la liste des autres membres de cette structure. Outre les noms cités par le Conseil des ministres, la Cnssc compte en effet trois superviseurs à savoir le ministre du Développement, de l’Analyse économique et de la prospective, le ministre des Finances, et le ministre de l’Agriculture de l’époque. Comme membres simples, on peut citer Ibrahim Imorou Tokou, Aboubakari Aboudou, Michel Makpénon, Tabé Bio Séko, Elie Dimon, Antoine Anassidé, Abraham Biaou, Armand Chabi, Esther Couthon Kinsou, Ayouba Kélima et Prince Antonio. Ceux-là ne peuvent être désignés a priori comme responsables des malversations dénoncées. Mais ils ont certainement participé à la gestion de certains dossiers clés. (Lire l’arrêté interministériel portant mise en place de la Cnssc).

Mike MAHOUNA
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