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Admis dans l’Ordre international des Palmes académiques du Cames : Attanasso s’oppose à la décoration de Alain Capo Chichi
Publié le lundi 17 juillet 2017  |  Matin libre
Marie-Odile
© aCotonou.com par Didier Assogba
Marie-Odile Atanasso, La ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, lors de l`atelier national d’échange des organisations de la société civile et des élus locaux sur la localisation des ODD
Palais des congrès de Cotonou, lundi 21 novembre 2016. Atelier national d’échange des organisations de la société civile et des élus locaux sur la localisation des ODD




(Patrice Talon doit réagir face à cette injustice)
La ministre Attanasso allume un nouveau foyer de tension dans le secteur de l’enseignement supérieur dont elle a la charge. A y voir de près, il est aisé d’établir le pont entre cette actualité et le bras de fer qui se poursuit quant à l’instauration d’un examen national en Licence et Master pour les étudiants des Etablissements privés d’enseignement supérieur (Epes).

De quoi s’agit-il ? En effet, le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) a ciblé un collège d’enseignants béninois du supérieur afin de les recevoir dans l’Ordre international des Palmes académiques du Cames (Oipa) pour les bons et loyaux services rendus à la communauté universitaire. Ils sont une douzaine dont le Dr Alain Capo Chichi du Groupe Cerco. La cérémonie de décoration des récipiendaires est prévue pour se tenir le 19 juillet 2017, et ce au terme de la clôture des Comités consultatifs interafricains (Cci) au Palais des congrès à Cotonou. Une bonne nouvelle transmise aux autorités béninoises par le Secrétaire général du Cames et annoncée aux concernés par le ministère de tutelle. En effet, par courrier N°1971-17/Mesrs/Dc/Sgm/Ct-Aapds/Sa du 23 juin 2017, la ministre Marie Odile Attanasso en personne a notifié aux récipiendaires cette information tout en les félicitant et en les invitant à payer le coût de leur médaille de décoration à l’Agent comptable du Cames à son arrivée à Cotonou, le 10 juillet 2017. Chose étonnante ou abracadabrante, la même ministre se réfugiant sous la signature de son Directeur de cabinet, professeur Bienvenu Koudjoh, rebondit le 12 juillet 2017. Et, dans une nouvelle correspondance au Dr Alain Capo Chichi, elle l’informe de ce que pour ne pas en ajouter à la confusion actuellement observée, l’absence de dialogue l’oblige à donner du temps à l’organisation de la remise de la décoration dont il est l’un des récipiendaires. Ce qui courait comme rumeurs se confirma donc ! La question qu’il convient de se poser, c’est de savoir pourquoi ce revirement en l’intervalle de quelques trois semaines ? De quelle absence de dialogue parle la ministre Attanasso ? Dans le bras de fer qui l’oppose aux promoteurs d’Epes, ces derniers n’ont-ils pas cherché vainement à la rencontrer ? Marie Odile Attanasso n’a-t-elle pas reçu des demandes d’audience au sujet de la crise relative à l’organisation de l’examen national ? Combien de fois a-t-elle manifesté le désir de dialoguer avec le Patronat des promoteurs d’Epes (Pepes) et il s’y est opposé ? Dans l’opinion publique, il se susurre qu’elle n’est pas ouverte au dialogue, et visiblement ses derniers agissements semblent confirmer cette thèse. En réalité, à y voir de près, la prise de position du jeune universitaire, expert du Cames, Alain Capo Chichi, dans le dossier Examen national de Licence et Master aux étudiants du privé en serait pour quelque chose. Qu’il vous souvienne que le Dr Capo Chichi sur la base des textes du Cames et du système Lmd a demonté sur des émissions les arguments avancés par le ministère de l’enseignement supérieur pour instaurer cet examen qui est prévu pour fin août ! Dans la foulée, et en réplique à ses interventions, toute une campagne de communication visant à le noircir et à le présenter comme un universitaire inconnu du Cames. Cette deuxième lettre de l’autorité ministérielle est visiblement sortie pour freiner la décoration puisque si elle a lieu, tout le monde se rendra à l’évidence que le promoteur du Groupe Cerco et président de l’Association des Epes (Adepes) est bel et bien connu du Cames. Cela sonne aussi comme du chantage fait à l’homme.

Le chef de l’Etat au-dessus de la mêlée…

Patrice Talon, le président de la République doit taper du poing sur la table. S’il n’avait pas encore pas encore été saisi du dossier, c’est le moment pour lui de prendre ses responsabilités pour corriger cette injustice. Lui-même ayant été une victime de l’injustice avant d’être élu chef de l’Etat à 65% par le peuple. Cette façon de s’opposer à la promotion d’un compatriote mondialement reconnu n’honore pas le Bénin. Les organisations de la société civile qui luttent contre ces genres d’injustice doivent se saisir du dossier.

J.B
(Voici les lettres de la ministres)
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