Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Grogne au ministère des affaires étrangères : Trois jours de sit-in du Syndipat-Mae dès ce jour
Publié le mardi 18 juillet 2017  |  Matin libre
Le
© Autre presse par DR
Le siège du ministère des affaires étrangères du Benin




Le Syndicat national des diplomates, interprètes-traducteurs et personnels administratif et technique du Ministère des affaires étrangères (SYNDIPAT-MAE) entend tenir trois jours de sit-in à compter de ce jour, mardi, 18 juillet 2017 dans l’enceinte du ministère à Cotonou. Ceci pour exprimer son mécontentement quant à la légèreté caractérisant la satisfaction des revendications du personnel de ce département ministériel.

Selon la motion de protestation déposée par les manifestants, la décision d’organiser des sit-in est issue d’une assemblée générale tenue vendredi dernier par les militants du Syndicat. Pour les responsables syndicaux, le ministre des affaires étrangères affiche son ''refus de trouver des solutions négociées aux problèmes qui minent le ministère".

Ces manifestations sont prévues, précise la même motion, pour réclamer entre autres, l'annulation immédiate des décisions de mise en route forcée des agents "C" et ‘’D" dont certains sont déjà reclassés en ''B" et ceux rappelés de Tokyo et de Niamey, le retour au ministère des onze agents renvoyés sans motif valable, l'élaboration sans délai du plan de formation triennal 2017-2019 au profit du personnel, et le respect du principe de la diplomatie aux diplomates de carrière. Au nombre des dix-neuf points de revendications, figurent également le paiement sans délai des primes d’heures supplémentaires dues au personnel depuis 2015, la rationalisation de l’effectif des recrutés locaux dans les postes diplomatiques et consulaires du Bénin, le redéploiement interne et la relecture de la décision de fermeture de certains postes diplomatiques. Le Syndipat-Mae menace d’intensifier les mouvements d’humeur et de recourir au boycott au cas où les autorités continueraient à faire la sourde oreille à leurs cris de détresse. Ils se disent, toutefois, ouvert au dialogue en vue de parvenir à des solutions consensuelles.


Aziz BADAROU
Commentaires