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L’avènement de la "police républicaine" reçoit un écho favorable dans le Couffo
Publié le vendredi 21 juillet 2017  |  ABP
Police
© Autre presse par DR
Police béninoise




Aplahoué – Quarante-huit heures après la transmission au président de la République du rapport de la commission chargée d’étudier les conditions de fusion de la police et de la gendarmerie dans un nouveau corps qui portera le nom "Police Républicaine" dès janvier 2018, quelques cadres du Couffo ont, dans un vox-populi réalisé par l’ABP, avoué qu’elle sera bienfaisante pour la nation en dépit de quelques divergences à aplanir.

Habitué aux corps militaire et paramilitaire, l’aumônier militaire de Lokossa, l’abbé Frédéric Dansikpè estime que cette réunification est une bonne chose. Elle sera, selon lui, bénéfique pour la nation béninoise parce qu’elle va réduire les dépenses publiques. Toutefois, fait-il observer, « les autorités doivent résoudre d’abord les problèmes qui opposent ces deux corps pour que la cohabitation soit beaucoup plus franche ». Selon lui, les divergences qui les opposent sont souvent liées à la formation, au grade, au leadership et au traitement salarial.

A l’en croire, les gendarmes se réclament d’une double formation de sécurité publique et de défense, ce qui leur permet de participer aux opérations à l’extérieur ; et ils se disent mieux formés que les disciples de Saint André tandis qu’en face, c’est le contraire qui se dit.

Pour Bernard Koudjéga, inspecteur principal de police à la retraite, « la création d’une Police Républicaine est la bienvenue » vu que les actions sont identiques. Mais, avoue-t-il, « sur le terrain, il y a des conflits d’attributions » alors qu’ils reçoivent tous la même formation. Avant les récentes réformes au sein des deux corps, la police partageait son rôle de sécurité dans les centres-villes avec la gendarmerie qui devrait opérer dans les campagnes, rappelle-t-il.

Mais avec la Police Républicaine qui fera dissoudre les appellations de gendarme et de policier, l’inspecteur de police à la retraite se demande si les officiers de la gendarmerie au départ militaires ne seront pas frustrés face au nouveau titre de paramilitaire qui leur sera attribués dès l’application des recommandations du rapport transmis au président de la République.

A l’en croire, il est souhaitable, comme l’a proposé les membres de la commission du général Félix Hessou, de permettre aux gendarmes qui le désirent de finir leur carrière au sein des forces armées béninoises. Cependant, souligne-t-il, « l’idée de la Police Républicaine est une révolution et dans l’esprit de la révolution, les concernés n’ont pas le droit d’opiner mais sont contraints de suivre les directives du chef ».

Quant au colonel à la retraite, Paul Sagbo, il justifie le projet par les avantages qu’il porte : « Le président de la République a certainement vu cela dans un pays et a été sidéré par ses avantages au profit de la nation ». Les gendarmes qui dépendent des ministères de la défense et de l’intérieur ont reçu la formation militaire avant de se spécialiser dans la gendarmerie.


ABP/CBA/JF
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