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Crise au Parti social démocrate: Le juge rétracte l’Ordonnance qui empêche le congrès
Publié le vendredi 21 juillet 2017  |  Le Matinal
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© aCotonou.com par CODIAS
Le president du Parti Social-démocrate Emmanuel Golou dans la commune de Aplahoué pour rencontrer les structures de base de la commune.
Aplahoué, le 05 fevrier 2016. Emmanuel Golou dans la commune de Djakotomey pour échanger avec les structure de base.




La crise au sein du Parti social démocrate (Psd) a connu une autre tournure dans la journée d’hier. Le Président du Tribunal a rétracté l’ordonnance qu’il avait rendue et qui interdisait l’organisation du congrès extraordinaire. La décision du Président fait suite à une requête des avocats du camp Golou qui ont sollicité de sa part, la rétractation de ladite décision. La question qui se pose actuellement est celle de la suite à donner au dossier. Quelle interprétation peut-on bien faire de cette ordonnance ? Pour Me Olga Anassidé, Avocat du camp des dissidents, la rétractation signifie simplement que le parti peut désormais revivre. « L’ordonnance empêchait la tenue de tout congrès au Psd. Avec cette ordonnance, le parti peut désormais revivre », affirme-t-elle. Revivre mais sous la bannière de qui ? « Sous la bannière de Emmanuel Golou », rétorque Me Ibrahim Salami, Avocat du camp Golou. Pour lui, le Psd peut aller au Congrès sous la bannière de ce dernier. « Le Président du Tribunal a rétracté l’ordonnance qui interdisait au Psd d’aller au Congrès. A ce jour, le Président du Psd reste Emmanuel Golou. Le Parti peut aller au Congrès sous sa direction », certifie-t-il. « Faux » ! argumente Me Olga pour qui le Président légitime du Psd reste Clément Ebo. « Monsieur Clément Ebo a été élu par ses pairs. Ils l’ont élu pour assurer l’intérim et il l’assure. Emmanuel Golou n’est pas le Président du Psd. Dans les actes du Ministère de l’Intérieur, il n’est pas le Président par intérim. Le 11 juillet pour les derniers actes, le ministère a acté les actes issus du Conseil national du 26 juin », a-t-elle déclaré. Les arguments s’entrechoquent, mais sur la question de savoir qui de Clément Ebo ou Emmanuel Golou est le Président légitime du Parti, le Tribunal s’est déclaré incompétent. «Il n’appartient pas au Juge de se prononcer. Le juge n’avait pas à valider les actes du Congrès », affirme l’avocat Olga Assassidé. Comment envisager la suite ? « La suite : les cartes seront rebattues », conclut Me Ibrahim Salami.

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