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Présidence du Parti social démocrate : La justice renvoie Amoussou, Golou et Ebo dos à dos
Publié le vendredi 21 juillet 2017  |  Fraternité
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© aCotonou.com par CODIAS
Le president du Parti Social-démocrate Emmanuel Golou dans la commune de Aplahoué pour rencontrer les structures de base de la commune.
Aplahoué, le 05 fevrier 2016. Emmanuel Golou dans la commune de Djakotomey pour échanger avec les structure de base.




Le juge n’a pas tranché sur la question de fond. Très attendu par les parties, le verdict du tribunal de première instance (Tpi) de Cotonou dans le conflit qui oppose les leaders du Parti social démocrate laisse un goût d’inachevé. En effet, le juge a rétracté hier, l’ordonnance portant interdiction au Parti social démocrate (Psd), aile Emmanuel Golou, de tenir son congrès ordinaire, précédemment annoncé pour le mois de juin 2017. Le Tpi de Cotonou revient donc sur une décision motivée par un risque de troubles à l’ordre public, dans un contexte où les dissidents, se réclamant de la majorité, étaient prêts à en découdre avec la minorité du clan Golou. Mais le juge se déclare incompétent pour ce qui est de statuer sur le second objet de sa saisine à savoir, dire qui de Golou, Amoussou ou Ebo est président légitime du Psd. Ce faisant, il laisse libre cours aux parties en conflit, d’organiser chacune en ce qui la concerne son congrès, quitte à être censurée plus tard par une autre décision de justice devant définitivement trancher la question de la légitimité de l’un ou l’autre camp. Car, il faut le rappeler, après le Conseil national du parti organisé par la majorité en porte à faux avec la gestion de Golou, et ayant désigné en conséquence Clément Ebo, pour assurer l’intérim à la présidence, ce camp de la majorité projetait aussi d’aller en congrès.

Le camp Ebo reconnu par le ministère de l’intérieur
Et avec cette décision du tribunal de première instance de Cotonou, les deux parties pourraient dans les jours à venir tenter une mobilisation parallèle dans le cadre de l’organisation de ces assises. C’est dire que le camp Golou n’a aucun motif de se réjouir de cette décision du juge qui, en réalité, n’a pas statué sur le fond. Mieux, le ministre de l’intérieur, Sacca Lafia dans sa correspondance du 11 juillet, en réponse au dossier de notification des décisions du Conseil national du Psd, a pris acte des changements intervenus dans la vie du parti, donc de la désignation par ses instances, de Clément Ebo pour assurer l’intérim à la présidence jusqu’au prochain congrès. Au dire du ministre de l’intérieur, Sacca Lafia, cette déclaration des décisions prises par le Conseil national du parti est conforme aux dispositions de la loi portant charte des partis politiques.
Avec cette nouvelle donne, l’on est bien curieux de savoir si l’aile Golou tiendra vraiment son congrès sans l’aval du ministère de l’intérieur.
Arnaud DOUMANHOUN
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