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Visite technique automobile au Bénin : Les tarifs officiellement revus à la hausse
Publié le jeudi 27 juillet 2017  |  Matin libre
Des
© Autre presse par DR
Des véhicules réexportés.




Depuis hier, mercredi 26 juillet 2017, de nouveaux tarifs de la visite technique automobile sont entrés officiellement en vigueur. De sources bien introduites, les coûts desdites visites techniques ont été revus à la hausse. Désormais, les véhicules poids léger dont la visite technique était fixée à 12 00O f Cfa, paieront 15 000 f Cfa, dont 11 000 f Cfa pour le reçu Cnsr (Centre national de sécurité routière), 2 000 f Cfa pour le Trésor, et 2 000 f Cfa pour l’achat de timbre. Les véhicules taxi doivent, de leur côté, s’acquitter d’un montant de 8 500 francs Cfa pour leur visite technique. Pour ces derniers, le reçu Cnsr est fixé à 5 500 f Cfa, les frais de trésor font 1 000 f Cfa, tandis que les frais de timbre sont aussi fixés à 2 000 francs Cfa. Quant aux véhicules poids lourds, ils devront à présent payer un montant de 19 000 f Cfa répartis comme suit : 13 000f Cfa pour le reçu Cnsr, 4 000 f Cfa pour le Trésor et 2 000 f Cfa pour les frais de timbre.Les propriétaires des véhicules, tant du poids lourd que du poids léger ou même de taxi, payeront désormais des frais nettement en hausse comparativement à ceux en vigueur jusque-là. Cela a été d’ailleurs annoncé, selon nos sources, par un communiqué radio diffusé signé du Directeur général du Centre national de sécurité routière. Une mesure appréciée diversement par les populations même si certains laissent comprendre que cela permettra d’engranger davantage de ressources pour la conduite des activités de ce centre. Quelles sont les raisons motivant cette revue à la hausse des tarifs de la visite technique ? Toutes nos tentatives pour joindre le Directeur général du Cnsr, afin de mieux cerner les véritables mobiles de la mesure sont restées vaines. Les sources contactées au sein de la structure n’ont pas voulu se prononcer. Même si beaucoup pensent qu’en raison de la morosité économique actuelle, la mesure est inopportune, il serait préférable que les autorités concernées montent au créneau pour expliquer et situer davantage l’opinion publique. Affaire à suivre !!!

Aziz BADAROU
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