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Formation des éleveurs de lapin du Zou, Mono, Couffo, Borgou, Donga: La Fao accompagne la filière cunicole au Bénin
Publié le vendredi 4 aout 2017  |  La Nation




L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) poursuit le renforcement des capacités à l’intention des éleveurs de lapins. Un atelier de deux jours s’est ouvert, ce jeudi 3 août à Bohicon, au profit de ceux de ceux du Zou, du Mono, du Couffo, du Borgou et de la Donga, après celui organisé, il y a quelques jours à Porto-Novo.

Ils sont au total 123 éleveurs de lapin provenant des départements du Couffo, du Zou, du Mono, du Borgou et de la Donga qui prennent part à une formation sur les techniques de conduite de l’élevage de lapin, à Bohicon.
La filière cunicole est un secteur présentant une rentabilité indiscutable. S’il est mené dans des conditions normales, il n’y a pas de raison qu’il ne donne satisfaction à l’éleveur. Certains maîtrisent parfaitement les subtilités alors que d’autres les méconnaissent et roulent à perte. Beaucoup sont désormais convaincus que l’élevage d’espèces à cycle court comme le lapin constitue une alternative pouvant contribuer à réduire non seulement la pauvreté, mais aussi les risques et les impacts sur la santé humaine dus aux maladies liées aux déficits alimentaires des populations vulnérables. Outre le rôle essentiel qu’il joue dans la lutte contre la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la malnutrition, l’élevage du lapin contribue également à faire face à la demande de produits d’origine animale que sont la viande, le lait et les œufs en constante augmentation. C’est donc à juste titre que le Programme d’action du Gouvernement (Pag) prévoit la promotion de la filière viande avec un accent sur l’élevage d’espèces à cycle court parmi lesquels figure la cuniculture. Le lapin est une espèce à cycle court qui non seulement s’adapte aux conditions d’élevage familial, mais aussi aux modes d’élevage de type intensif.
A l’ouverture des travaux de la formation, hier, Jean Adanguidi, au nom du représentant résident de la Fao au Bénin, a rappelé que les acteurs intervenant dans le secteur de la cuniculture font cependant face à de nombreuses difficultés en l’occurrence les problèmes de technicité. Puis, pour favoriser un boom de la filière cunicole, la Fao accompagne la professionnalisation de la filière à travers diverses formations des acteurs intervenant dans cette activité. Comme solution, il est mis en œuvre le projet Tcp/Ben/3503 intitulé « Appui à la Professionnalisation de la filière cunicole dans le Sud-Bénin » initié par le Gouvernement du Bénin avec l’assistance technique et financière de la Fao. Ce projet a prévu dans son plan d’actions de renforcer les capacités techniques des acteurs de la filière cunicole notamment les éleveurs de tous les départements du Bénin.
Après avoir exprimé sa reconnaissance à la Fao pour cet appui à un secteur aussi vital, Samuel Akpovi, représentant le directeur départemental de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche du Zou, a rappelé aux participants l’intérêt de son ministère pour cette filière porteuse pour l’économie du pays. Tout en invitant les participants à passer de l’approche filière à l’approche "chaîne de valeur" qui est une nouvelle démarche, il indique les voies idoines de transfert de technologies à travers les différents moyens visant à rendre plus compétitive la production. Il poursuit en suggérant aux participants les nouvelles unités mises en place après les réformes en cours dans son ministère pour leur venir en appui. Outre, le nouveau cadre de mise en œuvre opérationnelle des politiques, programmes et projets de développement agricole (Pda), aujourd’hui, les directions départementales de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche sont plus orientées dans la surveillance, le contrôle et l’intervention.
S’inscrivant dans cette dynamique, la formation de Bohicon devra permettre d’impacter positivement le plus grand nombre d’éleveurs béninois après celle de Porto-Novo. Signalons que cette formation de deux jours est assurée par Adimouyaou Djago, responsable des formations du Centre cunicole de recherche et d’information (Cecuri), l’un des meilleurs spécialistes de l’élevage du lapin au Bénin et dans la sous-région.
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