 |
NEWS |
© aCotonou.com par Didier Assogba
Modeste Toboula, le préfet du département du Littoral lors de la célébration de la journée Mondiale de l`environnement au Bénin. Cotonou, le 05 juin 2017. Le gouvernement Béninois et le programme des Nations Unies au Bénin ont célébré la journée mondiale de l`environnement à la plage de Fidjrossè. |
Par : Giscard AMOUSSOU
Le préfet du Littoral marque désormais son territoire. Seul gestionnaire du département, il n’entend plus rester en conflit avec un maire. Ayant activement lutté pour la révocation du maire Léhady Soglo, il dresse la ligne de conduite au nouveau dirigeant de l’hôtel de ville. Comme élément sonore, la signature de la charte gouvernementale relatif au partenariat avec la mairie, la gestion administrative suivant la volonté du préfet et l’obligation d’informer le préfet de tout et ceci au quotidien, l’annulation des primes rehaussées à 10 millions par Léhady. Autant de recommandations qui remettent en cause la décentralisation au Bénin. Cette participation active des affaires de la commune ne donne aucunement une bonne image à l’autorité de tutelle qui n’est pas un élu. Même si les textes de la décentralisation permettent que le préfet ait le compte rendu de la gestion du maire, cet activisme du préfet cache bien de choses. Quelle est la place de la décentralisation dans cette ingérence totale des affaires de la municipalité par le préfet ? Il est clair que de telles interrogations se posent puisque la décentralisation donne plein droit de cité au maire dans la gestion de sa municipalité avec compte rendu au préfet. Aujourd’hui le combat du préfet reste la gestion et le contrôle total de la mairie de Cotonou seul territoire dont il a la responsabilité. La décentralisation est déjà violée avec la destitution tout azimut des maires au profit de tel ou tel acteur politique. Le préfet du Littoral ne fait donc qu’accompagner un système défaillant.
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
