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Régime du Nouveau départ : La diversion pour voiler la gouvernance aproximative
Publié le jeudi 17 aout 2017  |  Matin libre
Le
© Matin libre par DR
Le gouvernement Beninois




Après 16 mois de gestion, le régime du Nouveau départ n’a pas grand chose comme bilan au compteur. Les rares actions qu’il revendique ne sont rien d'autre que les projets de l’ancien régime, suspendus et remis.

A vrai dire, pour un gouvernement qui veut réellement se sacrifier pour son peuple, six mois suffisent pour obtenir des résultats encourageants. Mais avec l'équipe que conduit Patrice Talon à la tête du pays depuis près de deux ans, l'on est incapable de faire de bonnes performances. Il ne faut pas se leurrer. Tous les projets de construction de route lancés depuis quelques mois sous la Rupture ont été ficelés par le dernier gouvernement de Yayi Boni. Certains avaient même été lancés. Mais la Rupture les avait suspendus puis relancés. Visiblement, une ruse pour s’arroger la paternité de ces différents projets. Dans le secteur de l'énergie aussi, le Pouvoir en place ne devrait pas trop se casser la tête. Le gouvernement défunt avait fait le nécessaire pour obtenir le second compact du Millennium challenge account entièrement dédié audit secteur. Malheureusement, au lieu de se concentrer sur l'essentiel, le régime de la Rupture, depuis le 06 avril 2016, distrait simplement le peuple. Pour cacher son bilan désastreux, le gouvernement et son chef ne cessent de replonger les Béninois dans le passé. Alors que le peuple attend de réalisations concrètes, Patrice Talon et son équipe évoquent de scandales imaginaires pour détourner l’attention du peuple.

Les réalisations de l’ancien régime sont même noircies. Certains acquis sont même détruits. Et, on embouche la trompette: "Nous avons hérité d'un pays catastrophique où tout est à refaire" ou bien on préfère la formule la plus répandue: "Le pays va mal, très mal...". Ensuite, on hypnotise les concitoyens en leur demandant plus de temps pour reconstruire le pays depuis 1960, année de son indépendance. Tellement la tâche est colossal qu'on demande aux 10 millions d'âmes de serrer encore la ceinture. Une stratégie qui permet à l’actuel régime de tenter de couvrir ses difficultés, sa gouvernance approximative, émaillée d'actes qui mettent à mal l'intérêt général; la cohésion nation, la paix, bref de faits anti-démocratiques. Pour être on ne peut plus clair, les actuels gouvernants n’ont pour souci que de tout centraliser dans les mains d'un quatuor, s’arroger les gros marchés publics, pratiquer la politique de la terreur en y allant "avec rage et ruse". Ce faisant, on cache l'échec de près de deux ans de navigation à vue. Et ça, le peuple le sait désormais.

Worou BORO
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