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Lucien Kokou, le ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation technique et professionnelle |
Par : Mathieu DAHANDÉ
«Toutes les dispositions sont prises pour une année scolaire apaisée» avait annoncé l ministre Lucien Kokou de l’enseignement secondaire la Semaine dernière. Mais il n’en pas fallu plus pour que les syndicats du secteur éducatif et le centrales réagissent vigoureusement. » Tant que le gouvernement ne fera pas sortir nos actes ainsi que les décrets d’application des statuts particuliers aucune rentrée n’aura lieu » ont déclaré de façon unanime les syndicats du monde enseignant. Il y a donc du plomb dans l’aile pour la rentrée prochaine. Et tout ceci vient s’ajouter aux conditions de vie des populations qui disent ne pas être encore prêtes alors qu’on est à environ un mois de l’échéance. Les déclarations des ministres Kokou et Dramane ne sont donc pas en harmonie avec la position des acteurs du système éducatif. Il urge donc que les patrons du secteur éducatif s’entendent avec les acteurs du secteur pour cette première rentrée qui a lieu en septembre conformément aux recommandations du premier forum sur l’éducation dans notre pays. C’est déjà salutaire que le gouvernement de la rupture décide de mettre en œuvre les recommandations de ce forum longtemps rangées dans les placards. Mais il faudrait faire les choses bien pour ne pas laisser un goût amer aux acteurs du système. Le tout ne suffit pas de faire des déclarations de bonne foi ou de bonnes intentions devant les journalistes puisqu’ils ne seront pas devant les enfants le 18 septembre prochain. Il faut régler les différends avec le monde enseignant et prendre des engagements pour les décisions qu’on ne peut prendre dans l’immédiat. Une rentrée apaisée étant gage de bons résultats en fin d’année, les ministres du secteur éducatif ont donc un saut à faire encore.
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