L’association Nouveaux droits de l’homme - Bénin portée sur les fonts baptismaux

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Publié le dimanche 27 aout 2017 | ABP

© aCotonou.com par CODIAS
Dieudonné Lokossou, le Secrétaire général de la CSA-Bénin lors de la Conference de presse des centrales et confédérations syndicales sur l`actualité nationale au Bénin.
Cotonou 12 Août, Bourse du travail. La CGTB, CSA Bénin, COSI Bénin se prononce sur les dossiers de l`OCBN, la révision de la constitution et autres actualités nationales.

Cotonou – L’association Nouveaux droits de l’homme - Bénin (NDH Bénin) qui place au centre de son action les droits de l’homme non répertoriés dans la déclaration universelle des droits de l’homme a été portée ce samedi à Cotonou, sur les fonts baptismaux à l’occasion d’une assemblée générale constitutive.

Selon le président du comité d’organisation de l’assemblée générale constitutive de NDH Bénin, Dieudonné Lokossou, qui lançait la rencontre en compagnie du président de NDH Togo, Me Bertin Atsyon Amègan, NDH Bénin voit le jour dans un contexte de « privations et d’injustices sociales au Bénin ».

« Un groupe de personnes averties de la situation de la défense des droits de l’homme s’est engagé à réfléchir pour créer un cadre de concertation au sujet des nouveaux droits de l’homme à l’instar du Togo, du Cameroun, du Ghana, de l’Argentine et de la France pour ne citer que ces pays-là», a expliqué l’ancien secrétaire général de la Centrale des syndicats autonomes du Bénin (CSA Bénin).

Ainsi, à l’en croire, « des pratiques anti-démocratiques se développent aujourd’hui à une vitesse astronomique au Bénin » ; ce qui justifie la nécessité de mettre sur pied ce creuset. La multiplication des marchés gré à gré, les cas flagrants de conflits d’intérêts pour la relance du PVI Nouvelle génération, les nombreux cas de violation des libertés publiques ont été évoquées par M. Lokossou.

Au tableau de chasse de la nouvelle association qu’il prétend voir « naître avec des dents », en termes de droits nouveaux, pêle-mêle, il y a le droit à la paix, le droit au développement, le droit à la différence, le droit des peuples autonomes et des minorités. Au Bénin, souligne-t-on, ces nouveaux types de droits ne sont pas respectés.

C’est pourquoi les initiateurs de NDH Bénin avertissent déjà sur la nature de leur combat qui exclut les considérations d’ordre politique.

Les secrétaires généraux de l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (UNSTB), Emmanuel Zounon, de la centrale des syndicats autonomes du Bénin (CSTB), Paul Esse Iko et Stéphane Djossinou Ahouandjinou, représentant des syndicalistes retraités ont tour à tour pris la parole pour apporter leur soutien à l’initiative.

Les anciens secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales et des délégations étrangères ont également pris part à l’assemblée générale constitutive de NDH Bénin.

Au nombre des invités, il y avait l’ancien député et ministre Candide Azannaï. Il a été déploré par le président du comité préparatoire l’absence et la non représentation du ministre de la justice, Joseph Djogbénou.

Dieudonné Lokossou a été portée à la tête de NDH-Bénin. Noël Chadaré en est le vice-président.

ABP/JFH