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Démarrage ce jour des examens nationaux de licence au Bénin: 2473 candidats à l’assaut des épreuves
Publié le lundi 28 aout 2017  |  La Nation
Marie-Odile
© aCotonou.com par Didier Assogba
Marie-Odile Atanasso, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, lors de l`atelier national d’échange des organisations de la société civile et des élus locaux sur la localisation des ODD
Palais des congrès de Cotonou, lundi 21 novembre 2016. Atelier national d’échange des organisations de la société civile et des élus locaux sur la localisation des ODD




Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Marie Odile Attanasso lance officiellement les examens nationaux de licence, ce lundi 28 août à la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) à Cotonou. Elle est allée s’enquérir des préparatifs, vendredi 25 août dernier. Au total, 2473 candidats composeront.

Selon le directeur des Examens et Concours du ministère de l’Enseignement supérieur, Victorin Vidjannagni Gbénou, 2473 candidats composent dans 41 regroupements de filières pour les examens nationaux de licence. Ils sont répartis en quatre grands groupes. Le premier compose du 28 au 29 août, le second groupe du 4 au 5 septembre, le troisième du 11 au 12 septembre et le quatrième groupe du 15 au 16 septembre 2017. Ainsi, 53 candidats composent dans la région de Parakou, 51 candidats à Abomey, 2098 candidats à Cotonou, et 271 candidats à Porto-Novo. Ces examens se déroulent dans dix centres de ces villes et dans plusieurs filières : sciences agronomiques, langues et lettres, sciences juridique, politique et administrative, éducation spécialisée, tourisme, journalisme et sciences de l’information.
Afin d’assainir l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique d’une part, et relever le niveau intellectuel des cadres du Bénin, d’autre part, le Gouvernement a initié l’organisation des examens nationaux de licence et de master au profit de tous les apprenants.
Le décret 194 du 4 mars 2017 a été pris pour améliorer la qualité de la formation, réduire les dysfonctionnements observés dans les établissements privés d’enseignement supérieur, et pour rétablir la justice sociale.
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Marie Odile Attanasso, cette réforme est une disposition transitoire qui durera trois ans pour que les établissements privés d’enseignement supérieur puissent rentrer dans les normes et respecter les textes en vigueur au Bénin. Elle vise à donner plus de crédibilité à notre système éducatif, a-t-elle indiqué. « Nous sommes observés à travers le monde entier ; la réussite de ces examens pourraient faire bouger les lignes dans beaucoup de pays en Afrique, notamment les pays du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) », a-t-elle ajouté.
Cette volonté de donner à l’éducation sa place dans le développement est une volonté manifeste du chef de l’Etat. L’éducation n’est plus vue simplement comme un facteur d’un secteur social, mais comme un facteur de croissance économique, à en croire le ministre. Il s’agit de mettre l’accent sur la qualité de l’homme, la qualité du capital humain capable d’améliorer la croissance économique pour créer la richesse et réduire la pauvreté.
Le ministre a remercié tous les différents acteurs tant du secteur privé que du secteur public qui ont permis la réalisation de cette mesure et accepté d’accompagner le Gouvernement dans sa politique d’assainir le secteur.
Le passage de ces examens est une opportunité pour les enfants d’avoir la chance de passer tous les concours qui se font au Bénin, a souligné Marie Odile Attanasso. Il revient alors aux parents d’élèves de mettre la pression sur ces établissements pour que les enfants puissent passer ces examens-là, a-t-elle poursuivi. Dans quelques années, les donnes vont changer par rapport au recrutement. Elle a encouragé ceux qui n’ont pas pu présenter leur dossier cette année, à se préparer pour les fois prochaines. Il n’y a pas de discrimination. Les réformes ne sont exclusivement réservées aux privés. Même le secteur public connaîtra les mêmes réformes pour le bonheur de tous les Béninois, à en croire le ministre.


Désiré GBODOUGBE
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