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Examens nationaux de licence et de Master : Les épreuves ont officiellement démarré
Publié le mardi 29 aout 2017  |  Matin libre
Marie-Odile
© aCotonou.com par Didier Assogba
Marie-Odile ATTANASSO, Ministre de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique(a D) lors du Séminaire sur les objectifs du développement durable.
Cotonou, le 01septrembre 2016.Séminaire sur les objectifs du développement durable




Les examens nationaux de licence et de Master ont effectivement démarré depuis hier, lundi, 28 Août 2017 sur toute l'étendue du territoire national. La cérémonie de lancement officiel de cette première édition desdits examens s’est déroulée à la Faculté des sciences de la santé (FSS) à Cotonou. C’était en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, madame Marie Odile Attanasso qui s’est d’ailleurs réjoui d’avoir réussi le pari malgré les remous observés autour de la réforme.

Sur les 2473 candidats enrôlés provenant de 42 Établissements privés d’enseignement supérieur (Epes), 2215 béninois et expatriés vont depuis hier à l’assaut de la Licence professionnelle dans environ 230 spécialités, regroupées en 41 filières et en 8 domaines. Ces candidats composent dans les villes de Cotonou, Porto-Novo, Abomey et Parakou et ce, dans 10 centres abritant environ 128 salles. Dans le centre de la FSS, 82 candidats dont 22 filles, composent pour l’obtention du Brevet d’aptitude professionnel de l’enseignement supérieur (BAPES) dans les épreuves de mathématiques, physique-chimie, Sciences de la vie et de la terre (SVT), français, anglais, histoire-géographie et éducation. A l'occasion, la ministre Marie Odile Attanasso a fait savoir que cette première édition est le début d’un processus irréversible et il est indispensable de permettre aux enfants de pouvoir composer à la deuxième édition. "Il s’agit d’un examen et pas d’un concours et il est question de contrôler la qualité de formation reçue", a-t-elle rassuré. Il faut souligner, par ailleurs, que 258 dossiers auraient été rejetés pour défaut de pièces et autres. Ces examens vont se dérouler en plusieurs étapes jusqu'au 16 septembre 2017. Le gouvernement béninois procèdera à ce contrôle de connaissances pendant 3 ans à titre de régulation, conformément au décret du 29 mars 2017 qui consacre l’organisation des examens nationaux pour l’obtention des diplômes de Licence et Master dans les Établissements privés d’enseignement supérieur (EPES). Pour l’autorité ministérielle, les contestations fusaient de toutes parts mais la décision d’organiser les examens nationaux était urgente, incontournable et salutaire. Car il fallait assainir le sous-secteur de l’enseignement supérieur notamment au niveau du privé, selon ses dires. Il s’agit donc d’une historique et courageuse décision, fit-elle savoir. « J’ai entendu et vu certains déverser les jeunes dans la rue et leur demander de marcher contre leur avenir. J’ai vécu avec philosophie toutes les attaques dures et parfois gratuites à l’encontre du Ministère ainsi que les assignations en justice de ses cadres. Mais j’ai aussi entendu et vu d’autres, la grande majorité, soutenir la décision, travailler pour qu’elle aboutisse » a-t-elle déclaré pour retracer le chemin parcouru. Elle a écarté l’idée selon laquelle le gouvernement aurait l’intention de procéder à la fermeture des établissements privés, avant de rassurer de l’approche inclusive autour de l’organisation. «… cette initiative constitue une première au Bénin et dans la sous-région. La vision hautement inclusive imprimée à l’organisation et au déroulement de cet examen est telle que tous les acteurs concernés ont été impliqués et ont joué un rôle déterminant, chacun selon ses compétences et sa mission dans le système » a-t-elle déclaré.Les promoteurs d’établissements privés sont également exhortés, au cours de la période transitoire de trois ans, à se mettre en règle pour être autorisés à délivrer les diplômes et titres nationaux, conformément aux textes actuellement en vigueur.


Aziz BADAROU
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