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Démarrage des premiers examens nationaux de licence: Marie-Odile Attanasso a lancé les épreuves à la Fss de Cotonou
Publié le mardi 29 aout 2017  |  La Nation
Marie-Odile
© aCotonou.com par Didier Assogba
Marie-Odile Attanasso,Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir. Photo : Marie-Odile Athanasso,Ministre de l`Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.






La première vague des candidats aux examens nationaux de licence affrontent les épreuves depuis ce lundi 28 août dans les différents centres de composition. Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur a procédé au lancement desdites épreuves à la Faculté des sciences de la santé (Fss) de Cotonou.

« Les examens nationaux de licence ne sont pas des sanctions, c’est juste un contrôle que l’Etat organise pour vérifier la qualité de l’enseignement, et valider les acquis des apprenants des Etablissements privés d’enseignement supérieur (Epes) ». C’est la mise au point faite par le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Marie Odile Attanasso, à l’occasion du lancement des épreuves de la première édition de l'examen national de licence. C’était ce lundi à la Faculté des sciences de la santé (Fss) de Cotonou. L’autorité apporte ainsi une réponse à tous ceux qui affirment que l’organisation de tels examens constitue un moyen pour l’Etat de sanctionner tous les étudiants des Epes. Cette mise au point est nécessaire d’autant plus que certains Epes ont boycotté les examens sous prétexte qu’ils sont anticonstitutionnels. La preuve, sur 52 établissements attendus, 45 participent à ces examens. Pourtant, la Cour constitutionnelle, saisie pour trancher cette question d’examens nationaux qui a opposé certains Epes au Gouvernement pendant plusieurs mois, a rendu une décision qui a donné raison à l’Etat béninois.
A la Faculté des sciences de la santé (Fss) qui a abrité la cérémonie de lancement de ces examens, 82 candidats dont 22 filles composent. Ils affrontent les épreuves de français, de la science de vie et de la terre, de physique, chimie et technologie, de l’anglais et autres pour le compte du Brevet d’aptitude professionnel de l’enseignement supérieur (Bapes).
Cette première journée de composition constitue une étape majeure dans le processus, selon le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. « Je voudrais dire à ceux qui traînent encore les pas, que le processus en gagé est irréversible ; il va falloir que ceux qui ont choisi de ne pas composer cette année puissent le faire l’année prochaine », affirme-t-elle.
Pour Delphin Kuassi Mèhinto, chef centre à la Fss, ces examens constituent une chance pour les candidats, car leurs diplômes seront enfin reconnus et validés par l’Etat béninois. Il invite les candidats à rester sereins, car dit-il, « C’est un contrôle de connaissances qui ne devrait pas effrayer les apprenants ».
Epiphane Azon, président de la Fédération nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Bénin, pense que c’est une occasion pour régulariser la situation des étudiants dont les diplômes ne sont toujours pas reconnus par l’Etat béninois.

Exhortations

Il invite alors les parents d’étudiants à « rattraper le train en marche ».
« Je voudrais dire aux parents d’étudiants qui traînent encore les pas de se mettre dans les rangs, car il s’agit de l’avenir de nos enfants », lance-t-il avant d’ajouter : « Si nous n’avons pas un capital humain de qualité, nous ne pouvons pas vite nous développer ».
Théophane Ayi, président de L'Université africaine de technologie et de management (Uatm), espère déjà de bons résultats à l’issue des ces examens. « Nous avons préparé nos étudiants comme il le faut, nous attendons de meilleurs résultats. Les trois ans d’expérience de ces examens nous conduiront à des homologations pour lesquelles nous nous préparons », a-t-il dit. Il invite ses collègues qui hésitent encore à se mettre dans la danse.
Selon Marie-Odile Attanasso, l’organisation de ces examen est un tournant important dans la relation entre l’Etat et les Epes en vue d’assurer une meilleure qualité de l’enseignement dans les établissements privés. « Je crois qu’après ces examens, l’Etat va prendre beaucoup d’engagements vis-à-vis des Epes », promet-elle. Elle encourage tous les établissements privés d’enseignement supérieur à regarder les étapes qui leur restent à franchir pour l’homologation afin qu’au terme des trois années d’expérience d’examens nationaux, le processus d’homologation puisse être achevé?

Lazare AKPAHOU
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