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Supposés marchés gré à gré sous la Rupture : Jacques Ayadji clarifie
Publié le jeudi 31 aout 2017  |  La Nation






Suite aux dénonciations de l’option de gré à gré observée dans la passation des marchés sous le Nouveau départ, le directeur général des Infrastructures et des Transports, Jacques Ayadji, a fait une sortie médiatique, lundi 28 août dernier à Cotonou. Au cours de cette rencontre avec la presse, il a clarifié les raisons du choix de gré à gré dans la passation des marchés publics et rejeté les accusations de surfacturations imputées au Gouvernement en place.

Sur la question du gré à gré dans la passation des marchés publics, Jacques Ayadji, directeur général des Infrastructures et des Transports, a reconnu que le Gouvernement a fait cette option. Mais, il a apporté des nuances pour expliquer le bien-fondé d’une telle démarche. A l’en croire, l’option du gré à gré faite ne vise qu’à permettre au Gouvernement de respecter les engagements qu’il a pris vis-à-vis du peuple béninois et à accélérer l’exécution des marchés. Car, a-t-il poursuivi, en dehors de la lourdeur qui caractérise la procédure ordinaire des marchés publics, les financements classiques contraignant l’Etat à faire l’option des préfinancements avec la garantie de rembourser fait défaut. Ces raisons expliquent, a-t-il laissé entendre, le penchant du Gouvernement pour le gré à gré. Comme gage de la transparence malgré le gré à gré, il a rassuré que le chef de l’Etat, « fait toujours la contre-expertise du coût de réalisation des projets par les services d’un cabinet qu’il a commis à cette mission ».
S’agissant des surfacturations dont on accuse le Gouvernement à travers le ministère des Infrastructures et des Transports, le conférencier a soutenu qu’il n’en est rien, du moins sous ce régime. A ce niveau, il a fait savoir qu’il y a vingt-quatre marchés d’entretien routier à mettre en œuvre, répartis en vingt lots pour les routes inter-Etats et quatre lots pour les routes bitumées.Ce sont des projets finalisés et des travaux engagés par l’ancien régime. Ces projets, a-t-il noté, sont en phase d’achèvement. Balayant l’accusation de surfacturation, il a indiqué que s’il y en a, elles ont été prévues et approuvées par l’ancien régime. Pour lui, l’information relative à la surfacturation est donc fausse puisque le régime précédent avait déjà tout bouclé avant de partir. Jacques Ayadji a précisé que le financement de tous les projets exécutés était déjà bouclé avant la fin du régime de feu général Mathieu Kérékou. Il souhaite un débat contradictoire avec ses détracteurs.
Pour terminer, Jacques Ayadji a énuméré les nombreux projets à réaliser tels que la double voie Calavi-Kpota – Cococodji et un second pont à Hêvié. « D’ici quelques semaines, nous allons entamer sur toute l’étendue du territoire national, les travaux d’entretien routier», a-t-il ajouté.


Romuald BINAZON
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