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Echec des tentatives de privatisation de Bbcom : Talon, Koupaki et Adadja doivent des explications au peuple
Publié le lundi 4 septembre 2017  |  Matin libre
Pascal
© aCotonou.com par DR
Pascal Irénée Koupaki,Ministre d’Etat, Secrétaire général à la présidence de la République




Alors que chacun tente de donner son avis sur la situation arbitraire créée par le Gouvernement en retirant la licence de BBCOM SA il est important de revenir sur les rôles joués par des personnalités du gouvernement actuel, et pas des moindres, pour se rendre compte que loin d’être une épave, comme certains ont cru devoir le décréter, BBCOM intéresse toujours et au plus haut niveau. C’est pourquoi il est important plutôt que le Président Patrice TALON ? le Ministre d’Etat Pascal Irénée KOUPAKI et l’ancien Ministre ADADJA expliquent : pourquoi la vente de BBCOM SA à France Télécom SA a échoué ? Pourquoi Maroc Télécom a été adjudicateur provisoire de l’appel d’offres et pourquoi la transaction a, une nouvelle fois, échoué ? A quel jeu a finalement joué Patrice TALON, membre des délégations du Bénin pour les deux négociations alors qu’il n’avait aucune fonction officielle au Bénin ? C’est seulement avec ces réponses que l’on pourrait situer sérieusement les responsabilités dans la situation actuelle faite à l’opérateur BBCOM SA…

Au lieu de s’en prendre aux promoteurs de la téléphonie cellulaire comme c’est le cas présentement au Bénin avec BBCOM SA et tout récemment avec Glo Com, le gouvernement et l’opinion publique devront plutôt expliquer aux populations pourquoi ce secteur très florissante ailleurs ; pourvoyeur de ressources et créateur d’emplois massifs est sérieusement anémié au Bénin. On se rendra alors très vite compte des tares comme l’appétit glouton de la classe politique et le rôle dévastateurs de certains opérateurs économiques et autres cadre techniques cupide Cela a conduit à une navigation à vue sérieusement préjudiciable au secteur, malgré l’existence depuis 1994 d’une politique sectorielle, véritable boussole en la matière. Dans le dossier d’espèce, il y a que les responsables de la débâcle actuelle ont nom :

Désiré ADADJA, Pascal Irénée KOUPAKI et…Patrice TALON

La situation qu’on décrie actuellement à travers le feuilleton BBCOM SA est révélatrice de l’incohérence des politiques publiques et de l’inconséquence des pouvoirs qui se succèdent à la tête du pays. En effet cette dernière décennie est surtout marquée par l’idée de la réorganisation forcée du marché par la puissance publique au détriment des privés. Cette politique consiste à réduire le nombre d’opérateur mobiles présent sur le marché au lieu de laisser le marché le faire de lui-même. Et c’est là que Bell Bénin Communications SA a été obligé de s’associer avec l’opérateur historique national Bénin Télécom SA avec lequel elle avait déjà des relations contractuelles. Pour conduire l’opération : Le Ministre des télécommunications d’alors : Désiré ADADJA. Autour de lui il y a un chef de délégation Pascal Irénée KOUPAKI et un lobbyiste, Patrice TALON. Chacun d’eux sait le rôle qu’il a joué dans le processus et chacun d’eux aurait pu prendre la parole pour expliquer que BBCOM, loin d’être une épave comme certains ont le faire croire, est une entreprise récupérable et dont l’avenir est plus que prometteur. Les dettes dont on fait état, loin d’être solvables, seraient en voie d’être soldées si le gouvernement et l’ARCEP avaient laissé l’opérateur nigérian, qu’ils ont pourtant autorisé à acquérir 90% du capital de la Société, prendre possession du réseau et travailler. Inutile de préciser que si BBCOM avait été une épave une banque importante de la place, sur recommandation d’un des Ministres les plus puissants du gouvernement actuel

Nous avions annoncé au début que ce dossier est un feuilleton. Dans une prochaine parution nous reviendrons sur l’offre de Global Tecomnet Limited et surtout son business plan validé par l’ARCEP.

En attendant, et pour la gouverne de ceux qui pensent que Bell Benin Communications est une épave ou un gâchis, nous publions la correspondance de France Télécom au Ministre d’Etat KOUPAKI qui en dit long sur l’intérêt des Français (pour ne pas encore évoquer celui des Marocains) pour BBCOM SA. Si la transaction a échoué c’est la faute du groupe KOUPAKI-ADADJA-TALON. Pour quelles raisons ? Il faut qu’ils en informent le peuple. Et le Président TALON , lobbyiste, aujourd’hui Président de la République est mieux placé. Qu’attend-on alors de Saley qui, du reste n’est plus actionnaire majoritaire de l’entreprise ?

Courrier France Télécoms

Sésé Mariani d’Almeida (Coll. extérieure)


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