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Nouvelle Directive de la Cedeao sur les barrages : Société civile et médias sensibilisés
Publié le lundi 4 septembre 2017  |  Matin libre
La
© Autre presse par DR
La Construction du barrage d’Adjarrala




Le Partenariat national de l’eau du Bénin (Pne-Bénin), avec l’appui technique et financier de Global water initiative (Gwil), a initié un atelier de sensibilisation de la société civile, des médias et l’information du grand public du Bénin sur la nouvelle Directive de la Cedeao relative à la construction des barrages. Ledit atelier a eu lieu à l’Infosec de Cotonou, mercredi 30 août 2017.

La nouvelle Directive de la Cedeao encadre désormais la conception et la construction des barrages dans l’espace communautaire. Son objectif est de faire en sorte que les considérations d’ordre écologique, économique et social soient davantage prises en compte dans la mise en œuvre des projets transfrontaliers d’infrastructures hydrauliques en Afrique de l’Ouest afin de garantir leur viabilité, et assurer le développement durable de la région. En effet, les grands ouvrages hydrauliques représentent pour l’Afrique l’option principale pour répondre aux défis multisectoriels de développement liés à l’eau dans l’agenda post 2015. Et, l’atténuation de leurs effets néfastes sur l’environnement est apparue de plus en plus comme une préoccupation importante aussi bien pour les décideurs, les communautés locales que pour les bailleurs de fonds. Cette Directive adoptée en juin 2017, fruit d’un long processus de dialogue régional, est donc une étape importante pour la construction de meilleurs barrages. Pour ce faire, les Etats devront se l’approprier en la transposant dans leurs législations, et ce dans un délai de trois ans. Ainsi, le rôle des médias et de la société civile, en général, devient déterminant en termes de plaidoyer, de veille et de contrôle pour une bonne application des nouvelles lignes directrices. C’est ce qui justifie l’organisation de l’atelier de Cotonou autour du thème : « Impacts économiques, environnementaux et sociaux des barrages et des partages des bénéfices qui en découlent : quels changements sont possibles grâce à l’adoption de la Directive Cedeao relative au développement d’infrastructures hydrauliques en Afrique de l’Ouest ? ». En initiant cette assise, le Pne-Bénin et la Gwi s’inscrivent dans la logique de diffusion et de sensibilisation des différents acteurs sur les tenants et aboutissants de la Directive pour le développement harmonieux du secteur et pour une plus forte intégration régionale au sein de la Cedeao qui dispose de nombreux bassins transfrontaliers et ouvrages hydrauliques en partage.

Dans son mot de bienvenue à l’ouverture de l’atelier, le représentant du Pne-Bénin, Aurore Biokou, a salué l’avènement de la Directive. Selon elle, son application au Bénin « permettra de créer les conditions favorables pour enfin assurer la réalisation d’ouvrages qui contribueront à améliorer véritablement les conditions de vie des populations ». Faut-il le souligner, le gouvernement béninois a fait du développement des infrastructures de mobilisation d’eau, l’une de ses priorités pour accélérer la croissance économique et réduire la pauvreté. Et, dans cette perspective, il est prévu la construction d’une trentaine de petits et moyens barrages. Aussi, le Bénin dispose-t-il de barrages en commun avec les pays frontaliers. Tout en exprimant sa gratitude aux différents partenaires impliqués dans la tenue de l’atelier, Anatole Houeto, secrétaire général adjoint du ministère en charge de l’Energie, de l’eau et des mines a réitéré l’engagement et le soutien du gouvernement à toute initiative visant l’atteinte des objectifs de la Directive.

M.M
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