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Les six centrales syndicales dénoncent les violations du droit syndical au sein des corps paramilitaires
Publié le vendredi 8 septembre 2017  |  ABP
Noël
© aCotonou.com par Didier Assogba
Noël Chadaré, Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin)
Bourse du travail de Cotonou le 18 Novembre 2016. Meeting des femmes vendeuses du marché Missèbo. Elle dénoncent les décisions arbitraire du préfet Modeste Toboula.




Cotonou, 07 Sept. (ABP)- Les secrétaires généraux des six confédérations et centrales syndicales ont condamné ce jeudi dans une déclaration conjointe, les sanctions infligées aux responsables syndicaux des forces paramilitaires.

S’exprimant à l’occasion des travaux de la seconde session ordinaire de la commission nationale permanente de concertation et de négociation collective au titre de l'année 2017 ouverte ce jeudi à l’Infosec à Cotonou, les responsables de la CSA-Bénin, la COSI-Bénin, la CSTB, la CGTB, l’UNSTB, la CSUB et la CSPIB affirment ne pas comprendre les mesures de représailles qui s’abattent depuis quelques temps sur les syndicalistes des forces paramilitaires quand bien même ceux-ci exercent en toute légalité un droit que les textes de la République leur confèrent.

« Hier c’était le camarade Clément Akiyè, secrétaire général du Synapolice, qui a été victime d’une mise aux arrêts de rigueur dans une procédure ubuesque. Aujourd’hui, c’est sur le capitaine Patrice Trékpo, secrétaire général par intérim du syndicat national des eaux et forêts que s’abat l’arbitraire que l’on érige progressivement en norme dans la gouvernance actuelle de notre pays », a fustigé Christophe Houessionon de la CSUB.

Les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales fustigent en outre le silence du gouvernement face à la liberté que prend la hiérarchie militaire avec les libertés syndicales et réclament par la même occasion, la libération pure et simple des syndicalistes mis aux arrêts.

Car soutiennent-ils « ces responsables syndicaux, après avoir épuisé leurs voies de recours à l’interne pour obtenir satisfaction des revendications légitimes, ont choisi de faire des dénonciations publiques médiatisées ».

Les sorties médiatiques de ces camarades, précisent les responsables des centrales syndicales, portent sur la défense des intérêts moraux et matériels des militants de leur organisation.

ABP/AE/DKJ
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