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Banikoara: "L’enfant peulh a aussi droit à l’éducation"
Publié le dimanche 17 septembre 2017  |  La Nation




La scolarisation des enfants peulh de Banikoara reste une grande préoccupation pour les membres du Conseil communal et du maire Bio Sarako Tamou. En témoigne la rencontre de sensibilisation qu’ils ont organisée à cet effet, jeudi 14 septembre dernier, avec les leaders et autres notables de cette communauté présents dans la commune.

Pour le maire de Banikoara, Bio Sarako Tamou, et les membres de son conseil communal, l’instruction des enfants est un droit constitutionnel. C’est ce qu’ils ont expliqué jeudi 14 septembre dernier aux leaders et notables de la communauté Peulh résidente dans leur commune. L’objectif est de les sensibiliser pour une inscription massive de leurs enfants à l’école dès la prochaine rentrée scolaire officiellement prévue pour ce lundi 18 septembre. Cette initiative de la mairie s’inscrit en droite ligne des objectifs de son Plan de développement communal de troisième génération, lequel accorde une place de choix à la promotion de l’éducation. Il recommande aussi qu’aucune catégorie de la couche sociale n’en soit exclue ou discriminée De la qualité des ressources humaines dont dispose la commune, dépendra son développement

« Tous les enfants à l’école, souhaite-t-on. Tout enfant a droit à l’éducation. L’enfant peulh a également droit à l’éducation », indique le maire. Il fait constater que la communauté Peulh en général n’envoie et ne maintient pas ses enfants à l’école. Une telle situation est bien connue de ses leaders.

Outre la réticence des membres de cette communauté à voir leurs enfants être scolarisés, Djobo Rouga Sambo trouve que les femmes sont les principales responsables. Elles ne souhaitent pas se séparer de leurs enfants, en les empêchant d’aller à l’école. Djobo Rouga Sambo explique que sa propre mère a été obligée d’aller le cacher quelque part, le premier jour où on devrait l’inscrire. « Ce n’est que le lendemain, après des recherches, qu’on a fini par le retrouver pour l’amener à l’école, à dos ce cheval », se souvient-il.

Le conseil communal n’entend pas se limiter à cette seule séance d’échanges. D’autres actions dont des descentes dans les camps Peulh sont également envisagées.
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