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Lutte contre l’insécurité au Bénin : Quiétude retrouvée à Cotonou, Abomey-Calavi et Porto-Novo
Publié le mercredi 27 septembre 2017  |  Fraternité
Idrissou
© aCotonou.com par DR
Idrissou Moukaïla, Directeur Général de la Police nationale (DGPN)




Infranchissables sont désormais les remparts de la ville. Eveillés et réactifs se tiennent les hommes en uniforme des principales villes du Bénin. Dans tous les cas, sous les ordres du Contrôleur général de police Idrissou Moukaïla, Cotonou, Abomey-Calavi et Porto-Novo restent pour le moment des citadelles imprenables pour les malfrats. Après quelques mois de crise sécuritaire en début de mandat, le Directeur Général de la Police Nationale a su mettre les balises pour faire de la métropole, un espace de quiétude.
L’ère des braquages en plein cœur de Cotonou s’éclipse pour laisser place à celle de la prévention, de l’investigation et de la dissuasion. Certes, des poches de résistance demeurent. Mais, il faut reconnaitre que l’accalmie est de retour. Il faudra avoir vécu à Cotonou, pour constater la nette différence. Avec une police qui se plaignait de moyens de travail, la zone commerciale était devenue une cible permanente des divorcés sociaux. Les braquages ou les vols à main armée sont commis presque quotidiennement. Boutiques, cambistes, et institutions de Microfinance devraient craindre à tout bout de champ, le crépitement de balles. Et même si, les vols de motos n’ont pas pour autant cessé dans certains quartiers criminogènes, les lignes ont bougé. Les patrouilles diurnes et nocturnes sont fréquentes, les fouilles et les perquisitions également. Le dispositif sécuritaire a été revu et renforcé pour éviter que les délinquants ne passent entre les mailles.
En somme, la police nationale a sorti la grande artillerie. La prévention est au rendez-vous, les moyens pour faire le Job également. Les instructions du Dgpn Idrissou Moukaïla sont traduites en actes concrets. Et quand on sait que les plaintes pour rançonnement ont drastiquement chuté, avec un peu plus de moyens, de motivation et de collaboration de la part des populations, l’insécurité ne devrait plus être une fatalité dans les villes du Bénin.
La rédaction
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