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Reckya Madougou défend la cause des femmes à un sommet de l’OIF à Paris
Publié le dimanche 1 octobre 2017  |  Autre presse
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© Autre presse par DR
La ministre Rékya Madougou




Il y a de cela quelques jours, le 14 septembre 2017, elle a pris part aux assises de la deuxième édition des « journées de la francophonie économique et numérique » qu’organisait l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à Paris. À l’occasion, la compatriote Réckya Madougou, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, s’est fait le défenseur de la cause des femmes africaines en générale, et celles du monde francophone en particulier.

Par : Is-Deen O. TIDJANI

« Les couleurs de l’économie ». C’est autour de ce thème central que la compatriote R.M aux côtés d’autres femmes du monde francophone, ont échangé pour mettre en lumière le rôle important qu’est celui que joue les femmes dans l’essor économique de l’Afrique. Lors du premier panel qu’elle a eu l’honneur de diriger, il revenait à Reckya Madougou de mettre en exergue « les stratégies et plaidoyers pour un accompagnement efficace de l’entrepreneuriat des femmes en vue d’une croissance économique inclusive. »
Dans cet exercice, elle s’est appesanti sur plusieurs rapports internationaux pour prouver que le monde économique est aujourd’hui basé à plus de 50% entre les mains des femmes. Dans le même élan, Reckya Madougou, toujours dans son rôle de porte étandard de la *femme entreprenante*, n’a raté aucune occasion pour prouver que la gente féminine est le *moteur central de l’économie africaine*.

Au cours de ce premier panel, la compatriote a également levé un coin de voile sur les phénomènes qui constituent encore une barrière pour l’épanouissement de la femme entreprenante.

Dans ce registre des obstacles que rencontrent ces femmes dans l’exercice de leurs activités, Réckya Madougou énumère : les inégalités de scolarisation entre les filles et les garçons (1), l’accès plus limité aux capitaux et aux actifs (2), aux moyens financiers dont elles ne peuvent souvent bénéficier que par l’intermédiaire de leur époux (3).

Pour finir, elle a aussi proposé de bonnes pistes de solutions. A cet effet, R.M estime que <> Elle reste aussi convaincue que << la suppression des obstacles tels que les lois discriminatoires en matière de propriété et d’héritage, les lois coutumières, la levée des barrières d’accès aux institutions financières formelles, et la prise en compte dans les politiques publiques des contraintes de disponibilité dues aux responsabilités familiales et domestiques, pourraient offrir davantage de possibilités de croissance qualitative aux entreprises durables dirigées par des femmes.>>

Reckya Madougou et les autres personnalités qui ont animé ce premier panel estiment aussi que l’autonomisation, l’épanouissement des femmes et l’égalité des sexes ainsi qu’à la création d’emplois et l’accélération de la transformation structurelle de nos pays, ne peuvent devenir réalité que si l’on s’évertuait à supprimer les multiples barrières énumérées supra.
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