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Art et Culture

Vient de paraître aux éditions Plurielles: « Le pacte » de Claude Balogoun
Publié le mardi 3 octobre 2017  |  La Nation
Claude
© aCotonou.com par CODIAS
Claude Balogoun, realisateur Beninois, lors de l`installation des membres du conseil d`administration du Festival international du Théâtre du Bénin (FITHEB).
Cotonou, le 04 juin 2015. Ministère de la Culture, de l`Alphabétisation, de l`Artisanat et du Tourisme. Une cérémonie présidée par le ministre Jean- Michel ABIMBOLA et le président du Conseil Adminitratif du FITHEB Aristide ADIBOGOU






Une leçon de vie. C’est ainsi qu’on pourrait résumer le roman « Le pacte » lancé samedi 30 septembre dernier à Cotonou par l’acteur culturel Claude Balogoun. Cette seconde publication de l’auteur qui confirme sa polyvalence dans l’arène culturelle béninoise, est un cocktail d’enseignements tirés de la vie courante pour exhorter à un mieux-vivre.

Ancien pauvre, nouveau riche, homme déloyal, mari infidèle, homme de peu de scrupule, briseur de vie… La dose de péchés affectée à Alain Coovi, le personnage principal du roman « Le pacte » de Claude Balogoun paraît si importante que cet homme à lui tout seul, pourrait incarner tous les prototypes de l’Homme contemporain. Exprès, l’auteur a choisi de lui faire porter un lourd fardeau de mauvaises situations pour illustrer combien la richesse transforme les uns et façonne les autres au point de leur faire oublier des pactes noués dans des circonstances peu ordinaires. Alain Coovi, lui, l’apprend à ses dépens sous la plume de Claude Balogoun. Pour avoir violé son serment, le devin qui l’a fait prospérer n’a pas hésité à le retourner à la précarité. Un pacte, cela se respecte. Alors qu’il était englué dans la misère avec une famille dont le rythme de croissance s’assimile à ses problèmes, l’homme du roman s’est entiché des services d’un devin dont les recommandations, respectées, le porterait au pinacle du mieux-être. Et ça n’a pas raté. Mais le nouveaux va piétiner sa promesse. S’ensuivra pour lui, le début d’une nouvelle vie, aussi périlleuse qu’invivable. Mais le rubicond était franchi. Pendant ce temps, le devin se montre intraitable. Le « fruit du malheur », le garçon héritier qui ne devrait jamais voir le jour doit être sacrifié aux fétiches. Du moins si son géniteur tient à sa richesse.
Ce récit à suspens de Claude Balogoun s’assimile à un conte, mais ne l’est pas vraiment. Certains éléments caractéristiques du conte sont absents. La morphologie traditionnelle des contes africains n’y figure pas non plus : pas de chants ni d’invocations. Pourtant, le texte est tramé tel un conte. L’histoire est contée de façon rapide et linéaire.
Koffi Attedé des Editions plurielles, la maison d’édition de l’œuvre, indique que « la confiance » que lui témoigne l’auteur est, selon lui, gage d’une assurance à en faire davantage. Le préfacier Florent Couao-Zotti, de son côté, salue l’œuvre de l’auteur.
Après «Houèdo», le conte théâtralisé, le réalisateur et metteur en scène Claude Balogoun signe ainsi sa seconde publication et annonce déjà les couleurs de la seconde partie de « Le pacte ». Mieux, le récit sera tourné et le film qui s’annonce imminent aura pour acteur principal un certain Gratien Zossou. En somme, tout un projet artistique autour de ce livre dont le lancement s’est voulu un grand moment de retrouvailles autour de l’auteur. Ses familles (artistique et sociale) et son cercle d’amis ont fait de l’évènement, un moment de grande mobilisation. Et cela peut s’entendre, quand on sait que bien plus qu’un lancement d’ouvrage, c’était l’anniversaire de naissance de l’auteur qui était aussi célébré n

Josué F. MEHOUENOU
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