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Criminalité faunique dans Gogounou: La justice inflige 5 ans de prison ferme à un trafiquant d’ivoire
Publié le mercredi 4 octobre 2017  |  L`événement Précis
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© Autre presse par dr
Criminalité faunique dans Gogounou




Doti Bio, trafiquant d’ivoire a écopé de 60 mois d’emprisonnement ferme. Soit cinq ans à passer derrière les barreaux. Il doit payer en plus 800.000F Cfa d’amendes. Il a été arrêté dans une affaire de de commercialisation de 20,09 kg d’ivoire à Gogounou. En plus de ce verdict, il doit payer une amende de 800.000F Cfa. La décision a été rendue, le mardi 03 octobre 2017, par un juge du tribunal de Kandi. C’était lors du délibéré de l’affaire de trafiquants d’ivoire arrêtés à Gogounou, le mardi 04 juillet 2017. Il faut signaler aussi que les inculpés Amani Abdoulaye, Sabi Sogo Guéka et Assouma Yacoubou sont condamnés à 36 mois d’emprisonnement assortis de sursis et 300.000 francs Cfa d’amendes chacun. Le juge ne s’est pas arrêté là. Tous les prévenus doivent payer solidairement 2.000.000 F Cfa au Centre National de gestion des réserves de faune (CENAGREF) pour dommages-intérêts. Cette décision mérite d’être saluée car elle encourage le gouvernement et les autres acteurs activement impliqués dans la lutte contre la criminalité faunique dont le Programme Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore au Bénin (AALF-BENIN). Avec de telle décision dissuasive, il y a de l’espoir que le patrimoine faunique béninois et mondial se porte mieux et joue sa partition dans l’écotourisme. Une condamnation qui rentre en ligne droite avec la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin. Cette loi en son article 154 « punit d’une amende de 300 000 à 800 000F et/ou d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans quiconque importe, exporte, réexporte ou commercialise des animaux sauvages ou leurs trophées et dépouilles en dehors des cas permis ». A l’occasion, le juge, dans sa décision, annonce que les trafiquants ont un délai de 15 jours pour faire appel. Par rapport à ce dernier volet, il faut que le Ministère du Cadre de Vie et ses structures sous tutelle maintiennent la veille pour que ces trafiquants purgent leur peine, payent les amendes et les dommages-intérêts. Notons que pour le cas de Doti Bio, c’est la première peine maximale qu’un juge a prononcée contre un trafiquant de produits de faune au Bénin.

Emmanuel GBETO
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