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Déclaration des Recteurs des universités publiques du Bénin: « La suspension de la gratuité répond à l’un des problèmes clés du monde universitaire »
Publié le vendredi 6 octobre 2017  |  L`événement Précis
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© Autre presse par DR
Le Recteur Brice Sinsin reçoit son prix




Le Directeur de cabinet du Ministre de l’enseignement supérieur, Bienvenu Goudjo, ainsi que le porte-parole des recteurs des universités du Bénin, le Professeur Brice Sinsin, ont apporté la lumière sur les réels motifs ayant conduit le gouvernement à adopter la suspension de la gratuité de l’inscription des étudiants dans les universités publiques du Bénin. Une décision qui vient répondre à l’un des problèmes du monde universitaire.

Faire taire les polémiques et rétablir la vérité sur la décision du gouvernement relative à la suspension de la gratuité de l’inscription dans les universités publiques. C’est ce à quoi s’est attelé le Directeur de cabinet du Ministre de l’enseignement supérieur, Bienvenu Goudjo, accompagné des recteurs de l’Université d’Abomey-Calavi, le Professeur Brice Sinsin, de l’Université nationale des sciences techniques, de l’ingénierie et des mathématiques (UNSTIM), Gérard Deglan. A travers une conférence de presse tenue hier, jeudi 5 octobre 2017, dans la salle de conférence dudit ministère, le Directeur de cabinet, Bienvenu Goudjo, a fait remarquer que cette décision ne date pas d’aujourd’hui. Elle est issue de l’une des recommandations prises, lors du séminaire sur l’évaluation du système LMD qui s’est tenu à Bohicon, en 2016, en présence de la communauté universitaire, des représentants des étudiants, de la société civile et autres. Selon ses explications, ce sont les recteurs des universités publiques du Bénin qui, au nombre des mesures prises pour améliorer les conditions d’enseignement, ont pris la résolution de mettre fin à la gratuité de l’enseignement dans les universités publiques. Ceci, conformément aux normes définies dans les pays membres de l’Union économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Uemoa). Il précise que les frais retenus par les recteurs étaient de 50.000FCFA et devaient être appliqués à compter de l’année académique 2016-2017. « Mais, la magnanimité du chef de l’Etat a conduit au report de son application, et aussi à la réduction des dits frais », explique-t-il. Pour le représentant des recteurs, le Professeur Brice Sinsin, cette décision a été prise pour améliorer les conditions d’études revendiquées par les représentants des étudiants au cours de ce séminaire. Elle vient aussi répondre aux nombreuses doléances formulées pour mieux assurer l’entretien des véhicules de sortie des étudiants, et améliorer les conditions d’enseignement dans les universités. La suspension de la gratuité vient aussi répondre à l’un des problèmes clés du monde universitaire lié au budget alloué aux centres de savoirs et à la double inscription dans les facultés classiques. A en croire le recteur Brice Sinsin, le budget alloué aujourd’hui aux universités est conforme aux réalités des années 1997-1998 puisqu’il ne prend pas en compte la massification des étudiants dans les facultés. C’est fort de toutes ces réalités que « le Chef de l’Etat a décidé d’observer une année d’observation avant l’application de suspension de la gratuité », a-t-il conclu.

Rastel DAN
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