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Patrice Talon face à la diaspora à Paris: « Le Pag, ce n’est pas du rêve mais ce dont nous sommes capables »
Publié le mardi 10 octobre 2017  |  La Nation
Patrice
© aCotonou.com par DR
Patrice Talon, Président du Bénin






Le séjour du chef de l’Etat dans la capitale française lui a permis de présenter un bilan d’étape du Programme d’action de son gouvernement à la diaspora béninoise vivant en Europe. Mais c’est surtout les grands chantiers que le gouvernement Talon entrevoit d’engager d’ici peu pour transformer le Bénin qui a retenu l’attention des Béninois de l’étranger qui ont échangé, samedi 7 octobre dernier à Paris, avec le président de la République et sa suite.

«Nous sommes venus partager avec vous les avancées réalisées dans la mise en œuvre du Programme d’action du Gouvernement et ce qu’il reste à faire pendant les trois ans et demi à venir. Ce que nous avons mis en place n’est pas du rêve, c’est ce dont nous sommes capables », a expliqué le chef de l’Etat, face à la diaspora, samedi 7 octobre dernier. Le président de la République dit comprendre « l’impatience » de ses compatriotes quant aux résultats d’envergure. Il dit l’être aussi. « Je savais bien que les grands résultats ne seront pas immédiats, mais nous avons bâti les fondamentaux pour que chacun donne le meilleur de lui-même », a confessé le chef de l’Etat à Paris.
« En 2017, nous avons mis 180 milliards F Cfa contre 160 autorisés par le Fonds monétaire international. Sur les autres années, on tournait autour de 80 milliards d’engagement. C’est dire qu’en réalité, le Gouvernement est plus porté sur le social qu’aucun autre avant lui. Il s’agit ici de social structurel et non plus de dilapidation des ressources publiques », a expliqué la délégation aux Béninois de l’extérieur. Au niveau des microcrédits, de la césarienne, de la prise en charge du paludisme, des subventions pour les écoles, des primes pour les enseignants, du programme de cantines scolaires… d’énormes ressources ont été décaissées par le budget national, selon le ministre Romuald Wadagni.
L’environnement des affaires a été abordé lors de la rencontre. Il a été assaini pour inciter les investisseurs privés à venir investir dans le pays, a assuré le ministre de l’Economie et des Finances. Pour preuve, 50 lois sont votées en 18 mois dont 9 adoptées pour l’amélioration du climat des affaires. Il s’agit, entre autres, de la réforme du Code foncier, du lancement du chantier du cadastre, de la réforme fiscale du foncier… L’administration publique n’a pas été du reste. Des réformes ont été également engagées à ce niveau et le train de vie de l’Etat s’est trouvé fortement réduit avec la limitation du nombre de ministères, des décrets pris pour revoir la taille des cabinets ministériels et des structures sous tutelle des ministères, la suppression des structures budgétivores...
Au total, la rencontre du président Patrice Talon avec la diaspora béninoise vivant en France et régions, samedi 7 octobre dernier à Paris, place Vendôme, aura été utile et important à plus d’un titre. Quoique vivant loin du pays, celle-ci a pu toucher du doigt ce qui est fait depuis le 6 avril 2016 au pays, ce qui est en cours, ce qui est engagé et ce qui reste à faire.
L’exercice est innovant et plusieurs des Béninois de l’extérieur, selon les membres de la délégation qui séjournent aux côtés du chef de l’Etat en visite à Paris, l’ont apprécié. La présentation du Programme d’action du Gouvernement (Pag) et des maillons essentiels qui y sont contenus a permis à la diaspora d’apprécier les efforts de Talon et de ses collaborateurs pour transformer le pays. Comme au lancement du Pag en décembre dernier, plusieurs ministres ont planché. Deux cents Béninois de l’étranger étaient attendus, mais plus d’un millier était présent à cette rencontre, a-t-on appris de source proche de la délégation en séjour en France.
« La diaspora est repartie satisfaite », se permet-on alors de soutenir au sein de la délégation, à la suite de cette séance de travail, surtout que le chef de l’Etat a pris sur lui de répondre « sans tabou » à toutes les questions qui lui ont été posées à l’occasion.

Josué F. MEHOUENOU
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