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Ministère de la Justice: Les travailleurs en grève dès demain
Publié le mardi 17 octobre 2017  |  La Nation
Joseph
© aCotonou.com par Didier Assogba
Joseph Djogbénou, ministre de la justice de la législation et des droits de l`homme.
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir






Le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la Justice béninoise, Kuassi Cakpo Bessé, a annoncé à la presse, ce lundi 16 octobre à la cour d’appel de Cotonou, que les agents affiliés à six syndicats observeront une grève de 48 heures à compter du mercredi 18 octobre. La motion conjointe des syndicalistes comporte vingt-neuf points de revendication.

Le secteur de la Justice béninoise est en difficulté. Les travailleurs de six syndicats du personnel du secteur de la Justice observeront un arrêt collectif de travail d’avertissement de 48 heures qui débutera le mercredi 18 octobre à 00 heure et prendra fin le jeudi 19 octobre 2017 à 24 heures, a déclaré, hier à la presse, Kuassi Cakpo Bessé, secrétaire général du Syntra-Justice. Il s’agit, a-t-il précisé du Syndicat national des travailleurs des services judiciaires et assimilés du Bénin (Syntrajab), du Syndicat national des greffiers et officiers de justice du Bénin (Synagojub), du Syndicat national du personnel de la justice (Synape-justice), du Syndicat des travailleurs de la justice (Syntra-justice), l’Union nationale des officiers de justice et des greffiers en chef du Bénin (Unogec Bénin) et de l’Union nationale du personnel de la justice (Unp-justice).
Ces six syndicats appellent le garde des sceaux à des négociations autour d'une table. Cela leur permettra, entre autres, de mettre un terme aux frustrations qu’engendrent actuellement dans les rangs des greffiers, les nominations des greffiers en chef. Les signataires de la motion de grève exigent l’abrogation pure et simple du décret n°2017-388 du 04 août 2017 et de l’arrêté n°2017-074/MJL/DC/SGM/DAF/DSJ/SA/049 SGG 17 du 11 septembre 2017, et la reprise des nominations conformément aux textes en vigueur.
La motion conjointe de cette grève du personnel de la justice contient vingt-neuf points de revendication. Au niveau du Syntra-Justice, l’un des problèmes qui se posent est celui de la mutation des personnels des services judiciaires et administratifs. A ce sujet, Kuassi Cakpo Bessé exhorte le garde des sceaux à honorer son engagement qui prévoit la prise d’une note de service. « Nous sommes en période de relecture des statuts des travailleurs et c’est la raison pour laquelle, nous saisissons l’occasion pour demander à l’autorité de tutelle de revoir certains textes, en l’occurrence, les greffiers demandent qu’il y ait relecture de leur loi ; le personnel des services judiciaires a déjà son statut qui a évolué, mais qui attend l’évaluation financière, le statut des centres de sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence qui doit connaître une relecture », a poursuivi Kuassi Cakpo Bessé.
Aussi, les signataires de la motion réclament-ils la mise en formation des lauréats aux concours professionnels donnant accès au corps des officiers de justice, session juin 2015 ; la création d’un comité impliquant les partenaires sociaux et chargé du suivi du traitement des primes, indemnités et autres avantages accordés aux personnels ; l’actualisation et l’étude en Conseil des ministres de la Communication n°032/MEFPD/MTFPRAI/MJLDH/DC/SGM/DGFP/DRSC/SA du 25 novembre 2015 relative à l’extension de la prime de risque des paramédicaux aux agents de santé exerçant en milieu carcéral ; l’abandon définitif du processus de délocalisation d’une partie du ministère de la Justice et de la législation à Porto-Novo, la construction d’un siège unique pour le ministère de la justice de notre pays, etc.
Avant que la décision d’aller en grève ne soit prise par les syndicats, un document unique contenant leurs revendications aurait été envoyé au ministre de la Justice, mais sans suite. L’unique voie de sortie de cette crise reste les négociations, a insisté Kuassi Cakpo Bessé?

Darie da Silva (Stag)
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