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L’ONU regrette des progrès isolés et revers alarmants dans la participation des femmes aux processus de paix
Publié le samedi 28 octobre 2017  |  Xinhua
Phumzile
© Autre presse par DR
Phumzile Mlambo-Ngcuka,directrice exécutive d`ONU-Femmes.




En dépit de progrès isolés, la participation des femmes aux processus de paix et politiques a connu au cours de l'année écoulée des revers alarmants, a déclaré vendredi la directrice exécutive d'ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka.

Venue présenter le dernier rapport du secrétaire général de l'ONU sur la question des femmes, de la paix et de la sécurité lors d'une réunion du Conseil de sécurité, Mme Mlambo-Ngcuka a cité en exemple l'Accord de paix appliqué en Colombie, qui est conforme aux exigences de la résolution 1325(2000), laquelle demandait aux Etats membres "de faire en sorte que les femmes soient davantage représentées à tous les niveaux de prise de décisions dans les institutions et mécanismes nationaux, régionaux et internationaux pour la prévention, la gestion et le règlement des différends".

Malheureusement, a constaté Mme Mlambo-Ngcuka, la Colombie semble être une exception dans le monde, comme en témoigne le fait que l'absence des femmes à la table des négociations est "plus souvent la norme que l'exception". Victimes d'une véritable "marginalisation politique" dans le cadre des pourparlers de paix, celles-ci ne représentent que 3% des Casques bleus déployés dans le cadre des opérations de maintien de la paix de l'ONU, un chiffre jugé "inacceptable" en 2017.

Engagé dans des discussions avec les pays fournisseurs de contingents, le secrétariat de l'ONU est en outre déterminé à accroître le nombre de femmes médiatrices, a assuré la chef de cabinet du secrétaire général, Maria Luiza Ribeiro Viotti.

Le secrétaire général, a assuré la haut-fonctionnaire, est fermement déterminé à promouvoir l'égalité des sexes dans le travail de paix et de sécurité de l'ONU et à investir dans l'analyse de cette égalité dans les conflits.

Le secrétaire général a aussi mis en place un plan concret pour parvenir à la parité entre les sexes au sein de l'ONU. Comme cette parité est en échec dans les opérations de maintien de la paix, il travaille avec les pays contributeurs de troupes et de police pour accroître le nombre des femmes en uniforme.

L'organisation travaille aussi, a poursuivi Mme Viotti, à accroître sa réserve de médiatrices. Les propositions de réforme de l'architecture paix et de sécurité du secrétariat mettront aussi un accent fort sur le renforcement du lien entre les stratégies politique et l'expertise genre.
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