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La violence à l’encontre des journalistes au cœur d’une conférence
Publié le vendredi 3 novembre 2017  |  aCotonou.com
150ème
© aCotonou.com par Didier Assogba
150ème numéro de CAFÉ MÉDIAS PLUS (CMP.
Cotonou, Maison des médias à Gbedjromede Cotonou le 21Juillet 2017. Causerie 1*: Thème : *" Le Journalisme hier, aujourd`hui et demain."* Causerie 2 : Thème : «LE RÔLE DE LA PRESSE DANS L`ENRACINEMENT DE LA DÉMOCRATIE*. PANEL 1: *"Dimension et structuration des médias* PANEL 2: *"Le modèle économique de la presse"* Invités : Hermann Kékéré, juriste et observateur de la presse ; Expédit Ologou, journaliste, directeur général des médias ; Franck Kpotchémè, président de l`UPMB ; Michel Ahonon, Directeur de publication de PALMARÈS, Saturnin Hounkpè, Directeur de publication de L`AUTRE VISION. *Modération*: , Tatiana Ahanda







La violence faite à l’endroit des hommes des médias était au cœur d’une conférence débat dans la matinée de ce jeudi 2 novembre 2017, à la Maison des médias de Cotonou. L’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) en collaboration avec le groupe de presse Educ’Action a eu cette initiative soutenue par l’Unesco pour commémorer la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Pour Corinne MOUSSA, chargée de coordination UNESCO/Bénin, c’est une journée instituée en mémoire des deux journalistes de Radio France Internationale, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, tués à Kidal dans le nord du Mali en 2013. Elle a également saisi cette occasion pour faire le point de la situation de la violence faite sur les hommes des médias dans le monde. Selon la représentante de l’Unesco, 102 journalistes ont été tués en 2016. « 93% des journalistes assassinés ces 11 dernières années étaient des journalistes locaux enquêtant sur des faits locaux », a-t-elle signalé. Il ressort de la communication par M. Célestin Akpovo, ancien conseiller à la Haac que les journalistes béninois ne sont pas épargnés de ces cas de violence dans l’exercice de leur fonction. Malgé tous les textes juridiques qui protègent le professionnel des médias, il a été constaté que les forces de l’ordre et de sécurité publique sous ordre des hommes politiques molestent ce dernier. Dans son développement, il a cité des cas de journalistes violentés en situation de reportage. Le cas Séidou Shoubadé, journaliste parlementaire au quotidien Le Nokoué, Moustapha Bashola et celui d’Etienne Houessou qui ont tous été molestés en accomplissant leur mission sont quelques exemples donnés par le conférencier. L’autre acte fort de cette journée a été la projection d’un documentaire réalisé sur ce sujet et qui montre les victimes de ces exactions en train de faire des témoignages. Représentant le président de la Haac, le conseiller Lambert Dogo a invité les uns et les autres à faire en sorte que l’édition 2018 de la célébration enregistre Zéro violence faite à l’endroit des journalistes. Ainsi, le Bénin pourrait prendre le prix de la non violence faite à l’endroit des journalistes.
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