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Consultations en prélude au vote du budget de l’Etat 2018 : La société civile planche au Parlement depuis hier
Publié le mardi 7 novembre 2017  |  Matin libre
Emmanuel
© Autre presse par DR
Emmanuel Zounon, Secrétaire Général de l`Union Nationale des Syndicats des Travailleurs du Bénin




(L’Unstb ouvre le bal des audiences publiques)
Les responsables des centrales syndicales et autres organisations de la société civile étaient présents au Palais des gouverneurs à Porto-Novo hier, lundi 06 novembre 2017, dans le cadre de la traditionnelle consultation qui a lieu avant tout vote du budget à l’Assemblée nationale. A cet effet, le bureau directeur national de l’Union national des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb) a fait la doléance de voir les travailleurs associés davantage pour l’élaboration du budget général de l’Etat.

Antoine Sossou membre du bureau de l’Unstb, a souligné qu’ils ont été invités à plancher devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale. « Nous avons eu à réagir suite au projet de loi des finances, gestion 2018, qui a été envoyé aux Confédérations syndicales. Nous avons fait des observations et elles ont porté essentiellement sur l’opportunité de l’exercice qui consiste à venir à l’Assemblée et exposer nos points de vue, par rapport au budget général de l’Etat, chaque année. Seconde chose, il est question de faire des observations sur les différents points exécutés ou non, par rapport à la loi des finances 2017.

Aussi, a-t-il fait constater que le budget général de l’Etat exercice 2018 n’a pas pris en compte toutes les préoccupations des travailleurs qui ont été énumérées dans la proposition de loi de 2017. Il s’agit des problèmes sérieux et préoccupants pour l’ensemble de la classe ouvrière et pour l’ensemble du pays. La question de non rémunération des enseignants qui sont restés sans salaire depuis plus de dix ans. La situation de la mise en œuvre du Ramu qui est devenu Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch) et beaucoup d’autres préoccupations ont été soulevées. Les séries de réformes engagées par le nouveau régime politique sans tenir compte de ce qui était décidé et inscrit dans la charte nationale du dialogue social et qui interdit au gouvernement la mise en œuvre de quelque réforme que ce soit sans une consultation des travailleurs. « Malheureusement, nous constatons que cet engagement qui figure en bonne place dans la charte nationale du dialogue social est bafoué. Cela n’inquiète du tout pas le gouvernement » a-t-il ajouté.

Kola PAQUI
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