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Sortie médiatique pour se dédouaner dans l’affaire Cnss Le jeu dangereux de Laurent Mètongnon
Publié le mercredi 8 novembre 2017  |  Le Matinal
Laurent
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Laurent Mètongnon, Sg de la Fésyntra-Finances (Syndicats des Travailleurs de l`Administration des Finances )lors de la conférence de presse du Front pour le Sursaut Patriotique FSP.
Cotonou, Codiam le 25 Août 2017. Le Front pour le Sursaut Patriotique invite le president Patrice Talon a un dialogue politique national pour réorienter la gouvernance du Bénin pour un développement harmonieux.




Le Syndicaliste Laurent Mètongnon a essayé l’exercice difficile de la conscience. Au cours de sa sortie d’hier sur la Radio Capp Fm, l’homme a tenté une manœuvre qui le fonce droit dans le décor. Le jeu parait dangereux, Laurent Mètongnon risque gros. Attention à ne pas se faire prendre au mot.

Quand le cœur est lourd, les mots sortent difficilement. Le syndicaliste était à l’épreuve. Tout le monde l’a compris hier car l’exercice n’est pas facile. Pour une fois, le tonitruant Laurent a cherché les mots. Ce n’est pas dans ses habitudes. L’émotion était perceptible à telle enseigne que l’homme a été obligé de lâcher des choses qui certainement, ne viennent pas de son moi-profond. La première grande brèche qu’a ouverte l’homme, c’est la part qu’il a accordé à l’erreur. Le syndicaliste a avancé que quand on dirige, on ne peut être exempte de reproche. On reste unanime avec lui sur le fait. La difficulté qu’on a est que ce bout de phrase ne l’arrange pas vraiment. On est tenté de se demander s’il s’agit déjà d’une manière pour l’homme de reconnaître qu’il y a des couacs sur le parcours. Ce premier niveau de réflexion amène, sans être péremptoire, que le syndicaliste reconnaît qu’il peut avoir des faux pas non intentionnels. C’est déjà un bon début, peut-on dire. La question serait (et certainement par les personnes avisées) de chercher à peser et soupeser le degré de gravité de l’erreur. L’autre confusion perceptible dans les propos du syndicaliste, c’est sa déclaration un peu floue. En fait, le syndicaliste a déclaré qu’en sa qualité de Président du conseil d’administration (Pca), il ne lui revenait pas d’être dans ce qu’il appelle la gestion active de la Cnss. On a à ce niveau quelques difficultés de compréhension. Il parait surprenant d’entendre un Pca, ordonnateur principal dire qu’il n’est pas dans la gestion d’une structure aussi sensible qu’il a eu le privilège de diriger. La grande surprise à ce niveau vient du fait qu’il ait déclaré qu’il n’a rien à y voir et que ce n’est pas lui qui dépose les sous à la Bibe. Jusque-là, le syndicaliste a essayé, sans convaincre, un exercice sur lequel on l’attendait de pied ferme. Puisqu’en réalité, il s’agissait pour le syndicaliste de prouver clairement, chiffres à l’appui, ce qui s’est réellement passé. Un peu comme on est habitué par le passé, l’homme pointilleux en matière de chiffres et financier de son état devrait faire un développement intéressant sur les fonds décaissés. Il s’est juste limité à des déclarations vides. Ce qui confirme le forfait c’est la question de fin qui semble la plus intéressante. En fait, on a demandé à l’homme ce qu’il dira au peuple si la justice le rendait coupable. A ce sujet encore, l’homme n’a pas utilisé la verve et la perche qu’on lui connaît. Le tonitruant Laurent Mètongnon s’est juste limité à dire mollement et avec sobriété qu’il ne se reproche rien. Les prochains jours permettront d’en savoir davantage.

AT
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