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Demande d’un moratoire avant la suppression de la gratuité : Patrice Talon sensible au plaidoyer des étudiants
Publié le jeudi 9 novembre 2017  |  Fraternité
Patrice
© aCotonou.com par DR
Patrice Talon, Chef de l`Etat Béninois lors de la Cérémonie de lancement du Bénin-Révélé, Programme d`Actions du Gouvernement (PAG) pour le quinquennat 2016-2021.




Les étudiants pourraient pousser un ouf de soulagement dans les jours à venir. Tout porte à croire que la mise en œuvre de la mesure de la suppression de la gratuité dans les universités publiques du Bénin, annoncée par la ministre de l’enseignement supérieur, Marie Odile Attanasso à l’occasion du lancement de la rentrée académique 2017-2018 sera reportée. En effet, certains responsables de mouvements d’étudiants ont saisi à ce sujet, la ministre Attanasso pour plaider pour un report de cette décision pour la rentrée académique 2018-2019 car, selon eux, cela permettra aux parents et aussi à la communauté universitaire de mieux s’approprier cette mesure. Et de sources concordantes, le Chef de l’Etat serait favorable à ce plaidoyer. Néanmoins, le gouvernement continue de se pencher sur la problématique du financement des universités publiques.
En effet, la décision relative aux nouveaux frais d’inscription et la suppression de la gratuité dans les universités est une réponse de l’Etat à la communauté universitaire. Au dire des recteurs, la mesure de la gratuité créait un déficit de l’ordre de 2 milliards au niveau des budgets des universités. C’est pour pallier cette situation qu’ils ont souhaité et obtenu la suspension de cette mesure, ainsi que la révision des frais d’inscription, pour un bon fonctionnement des universités nationales.
D’ailleurs, il est une évidence que si l’Etat s’emploie à garantir l’enseignement primaire et secondaire, le supérieur nécessite une contribution conséquente de la part des bénéficiaires et ne saurait être gratuit. Le cas échéant, il allait mourir. Tenez ! L’évaluation de la mesure de gratuité a révélé que l’Etat n’arrive pas souvent à mettre à la disposition des universités les subventions compensatrices, lorsque les universités elles-mêmes ne parviennent pas à lever le fonds nécessaire pour l’atteinte de leurs objectifs. Jusqu’à quand les universités publiques vont-elles poursuivre avec cette approche suicidaire pour la génération présente, mais surtout celle à venir ? C’est donc à juste titre que la question soit une préoccupation majeure au sommet de l’Etat, en tout cas pour un gouvernement prévoyant. Des indiscrétions, un mode de gestion moderne des universités publiques serait en étude au laboratoire du régime du Nouveau départ, et serait sans doute mis en œuvre dès la rentrée académique 2018-2019.
La rédaction
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