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La marche du Collectif des Forces démocratiques Cotonou 06 Mai 2015. Marche de l`opposition contre les derives du president Yayi Boni |
Des militants du collectif contre l'esclavage et les camps de concentration en Libye, ont à travers une marche pacifique mercredi à Cotonou, protesté contre la vente aux enchères, comme des esclaves, de migrants africains présents sur le territoire libyen.
Très tôt ce mercredi matin, sous une fine pluie, plusieurs dizaines de militants du collectif contre l'esclavage et les camps de concentration en Libye, regroupant plusieurs mouvements d'associations de jeune du Bénin et du Front Populaire de la Côte d'Ivoire, ont investi la Place des Martyrs de Cotonou, point du ralliement avant la marche pacifique de protestation, qui les a conduit deux heures plus tard, à l'Ambassade de la Libye à Cotonou, soit un parcourt d'environ 3 km.
Tout au long de ce parcourt et sous l'encadrement d'un contingent des Forces de sécurité publique, les manifestants, feuillages, banderoles et pancartes en mains, ont chanté et scandé des slogans hostiles à l'endroit des dirigeants libyens.
"Je suis indigné et je dis non à la vente des hommes noirs comme nous" ; "Je suis un Africain et je ne suis pas à vendre" ; "Non à la vente de nos frères noirs africains en Libye", ont-ils chanté et scandé.
De même, sur les pancartes et les banderoles brandis par les manifestants, on pouvait lire également : "Nous exigeons des Chefs d'Etats africains des réactions concertées et immédiates vue les urgences" ; "Nous exigeons que la Cour pénale internationale, tout travaux cessant, s'autosaisisse du dossier de l'esclavage en Libye".
Dans une déclaration lue à la fin de cette marche de protestation, le porte-parole du collectif contre l'esclavage et les camps de concentration en Libye, Roméo Aîsségbé, s'est dit indigné et attristé face à la barbarie dont se rendent coupables nos frères libyens en particulier et arabes en général en cette 21ème siècle ou le peuple Africain œuvre pour son unification et sa souveraineté.
Face à cette barbarie, a-t-il poursuivi, le collectif contre l'esclavage et les camps de concentration en Libye, exige entre autres, sans délai aucun, l'arrêt immédiat de la vente des noirs, la libération de tous noirs détenus en Libye quelques soit la raison de leur arrestation et l'arrêt des meurtres des noirs en Libye.
"Nous réitérons notre ferme volonté de voir notre continent s'unir pour notre propre épanouissement", a-t-il déclaré.
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