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Santé: Un test respiratoire en gestation pour détecter le paludisme
Publié le samedi 25 novembre 2017  |  24 heures au Bénin
Anopheles
© Autre presse par DR
Anopheles : Le parasite du paludisme




Des chercheurs évaluent la faisabilité d’un test respiratoire pour le paludisme
- Le test est réalisé à partir de composés libérés par les personnes atteintes de paludisme
- Son succès pourrait dépendre de la facilité de la collecte d’échantillons d’haleine

Selon une étude, les personnes atteintes de paludisme ont un "souffle" unique qui pourrait être utilisé pour développer un nouveau test respiratoire pour diagnostiquer la maladie.

Les résultats de l’étude menée au Malawi ont été présentés lors de la 66ème réunion annuelle de la Société américaine de médecine et d’hygiène tropicales, tenue aux Etats-Unis (5-9 novembre).

Selon Chad Schaber, étudiant en doctorat à l’Université Washington de Saint-Louis, qui a présenté les résultats de l’étude, certaines des substances odorantes qui composent l’empreinte respiratoire pourraient agir comme des éléments attractifs pour les moustiques

Chad Schaber et ses collègues ont mené l’étude pour déterminer si le paludisme pouvait être diagnostiqué à partir d’un test respiratoire.

Selon une étude, les personnes atteintes de paludisme ont un "souffle" unique qui pourrait être utilisé pour développer un nouveau test respiratoire pour diagnostiquer la maladie.

Les résultats de l’étude menée au Malawi ont été présentés lors de la 66ème réunion annuelle de la Société américaine de médecine et d’hygiène tropicales, tenue aux Etats-Unis (5-9 novembre).

Selon Chad Schaber, étudiant en doctorat à l’Université Washington de Saint-Louis, qui a présenté les résultats de l’étude, certaines des substances odorantes qui composent l’empreinte respiratoire pourraient agir comme des éléments attractifs pour les moustiques.Chad Schaber et ses collègues ont mené l’étude pour déterminer si le paludisme pouvait être diagnostiqué à partir d’un test respiratoire.
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“Cette étude représente la première étape dans le développement d’un diagnostic respiratoire non invasif pour le paludisme.”

Chad Schaber/Université Washington de St. Louis

"À l’heure actuelle, tous les tests de dépistage du paludisme nécessitent une prise de sang, ce qui n’est pas nécessaire pour un test respiratoire non invasif", explique Chab Schaber.

Trente-cinq enfants âgés de trois à 15 ans, dont 18 étaient atteints de paludisme, ont participé à l’étude.

Les chercheurs ont prélevé des échantillons d’haleine sur une période de deux semaines en février 2016, ont capturé les composés volatils et les ont analysés.

Selon les chercheurs, le test a identifié correctement 94% des enfants sans paludisme et identifié avec précision 71% des enfants atteints de paludisme.

"Cette étude représente la première étape dans le développement d’un diagnostic respiratoire non invasif pour le paludisme", explique Chad Schaber. "Puisque le risque est plus grand chez les enfants, nous avons voulu adapter le test à leur âge et ensuite voir s’il peut être étendu à d’autres groupes d’âge plutôt que l’inverse."

Selon un rapport de l’OMS publié en 2016, 212 millions de nouveaux cas de paludisme sont apparus dans le monde en 2015, l’Afrique comptant pour 90% de la charge mondiale.

Selon Chab Schaber, il devrait s’écouler quelques années avant la commercialisation d’un éventuel test de diagnostic basé sur cette méthode. "L’abordabilité dépend de la complexité de la matrice de capteurs requise pour détecter l’empreinte respiratoire, ainsi que de la puissance de calcul nécessaire pour interpréter le signal. Cela nécessitera des tests supplémentaires", explique-t-il à SciDev.Net.

Miriam Laufer, professeur agrégé de pédiatrie à l’Université du Maryland, aux États-Unis, affirme pour sa part que les résultats de l’étude montrent que l’infection paludique peut avoir une signature unique détectable dans la respiration. "C’est une façon de penser très originale et je trouve cela fascinant", affirme Miriam Laufer.

La possibilité que les infections paludiques créent des odeurs ou émettent des composés qui attirent les moustiques est tout à fait logique.

Si nous pouvons savoir ce qui attire les moustiques, dit-elle à SciDev.Net, nous serons peut-être en mesure de créer de meilleurs pièges et nous pourrons peut-être trouver un moyen de repousser les moustiques avant qu’ils ne mordent.

Mais Miriam Laufer ajoute qu’il est nécessaire de s’assurer que les autres infections ne provoque pas le même effet au niveau de la respiration, estimant en outre que la facilité dans la collecte et la mesure des composés respiratoires constitue une caractéristique qui pourrait également contribuer au succès du diagnostic.
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