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© aCotonou.com par Didier Assogba
Glonou Ayité Gildas, technicien supérieur de l`action sociale communément (assistant social) |
Jeune dynamique, rompu à la tâche, rigoureux avec une gestion rigoureuse à l’image du chef de l’état Patrice Talon, Gildas Ayité Glonou, entend faire une tournée de sensibilisation sur les questions du genre dans le cadre des 16 jours d’activisme décrétés par l’Onu pour la lutte contre la violence faite aux femmes. C’est dans cette logique qu’il s’est confié à votre journal pour expliquer les tenants et les aboutissants de cette initiative… lisez plutôt.
Bonjour a vous.
Je suis Glonou Ayité Gildas, technicien supérieur de l’action sociale communément appelé, assistant social. Je suis également spécialiste des questions du genre, notamment la lutte contre la violence faite aux femmes, je suis expert en économie familiale et sociale.
Bientôt, vous organisez une tournée, Expliquez nous le but de cette activité et surtout sa genèse
Comme vous le savez, l’Organe de l’ONU qui s’occupe des questions du genre, décrète à partir du 25 novembre de chaque année, 16 jours d’activisme pour la lutte contre la violence faite aux femmes. C’est dans cette logique que cette tournée a été initiée. Et comme nous sommes dans un pays en voie de développement, ces maux sont légions malgré une pléthore de textes pour lutter efficacement contre ces fléaux.
Mais le phénomène prend d’ampleur, c’est donc pour cette raison que j’ai décidé en tant qu’assistant social aller à la rencontre de certaines populations pour leur expliquer un certain nombre de chose dans le domaine, c’est à dire, j’irai vulgariser la loi 2011-26 du 9 janvier 2010. Parce que je me suis dit qu’il faut retourner à l’État ce qu’il m’a donné. C’est à dire ma contribution pour lutter efficacement contre ces fléaux. Donc en somme, c’est le but de cette tournée qui aura lieu courant la semaine prochaine. Je précise que c’est une cause apolitique. Donc avec mes maigres moyens, j’ai décidé de faire œuvre utile pour sauver des gens sauver des vies et sensibiliser les populations quant aux questions du genre. On ira leur expliquer les risques que ceux qui sont experts en violation des droits de la femme, courent. Ce que prévoit la loi, bref, ce sera une partie de donner et de recevoir. Ainsi des communes comme celle d’Allada, d’Abomey-calavi, de Zagnanado, de Cotonou Cove, Bohicon et de Comé.
Comment se fera cette sensibilisation ??
Déjà j’ai pris contact avec certaines associations de jeunes des femmes des groupements et des ONG pour m’aider à réussir cette tournée. Il s’agira des projections de films, des sensibilisations la communication sur la dissémination de la loi et beaucoup d’autres choses, parce que nul n’est censé ignorer la loi. C’est l’occasion pour moi d’expliquer à la population, le contenu de la loi. Tout ce qu’on peut faire en matière de prévention. Et lorsque la violence survient, vers quelle structure faut il se diriger. Et lorsque lorsqu’on est violenté, quelle est l’assistance juridique qu’il faut. Autant de chose que je compte expliquer à cette population en cas de besoin. Par la suite, avoir leur adhésion pour la lutte contre la violence faite aux femmes. Parce que c’est l’adhésion qui compte. Le terme de cette année « Ne laisser personne de côté, mettre fin à la violence à l’égard des femmes ». C’est donc le slogan de cette année. Parce que dans le passé on a constaté que lorsqu’on parle des fléaux certains acteurs se focalisent plus du côté des femmes mais on laisse les autres acteurs ou les leaders d’opinion. Donc au cours de ma campagne, j’irai vers ces gens, pour leur expliquer le bien fondé de la chose.
Après la tournée quelle est la suite???
Pour moi la conséquence immédiate, c’est de contribuer à diminuer le taux de violence fait aux femmes dans ces communes. Déjà que la population est informée sur la loi, on verra que ça va changer. Aussi il y aura forcément un impact informationnel. Ce qui doit contribuer qu’on le veuille ou non, à la réduction du taux de la violence faite aux femmes.
Cela veut dire que voulez accompagner le gouvernement dans ses objectifs ??
Oui mais aussi, une action humanitaire et surtout retourner à l’État ce qu’il m’a donné. J’ai organisé cette campagne pour accompagner le gouvernement surtout le pag.
Votre mot pour finir cet entretien
Nous pourrons qu’en matière de violence faite sur le genre, les hommes ne sont pas occultés.. Nous travaillons également avec les hommes. Nous reconnaissons aussi que les hommes sont violentés, mais le poids de la pesanteur socio culturelle ne permet pas aux hommes de venir dans les centres de promotion sociale ou autres institutions pour dénoncer cela. Mais en tant qu’acteur de la protection de la femme, il y a quand même des hommes qui viennent se plaindre de leur femme. Alors nous lançons un appel aux autorités de ces communes afin d’œuvrer pour la lutte contre la violence faite aux femmes. Parce que la femme est le sel, la femme est le pilier du foyer, sans la femme pas d’homme.
Richard Mensah AGBENOMBA
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