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Actualité nationale : Ceux qui ont fait 2017
Publié le mercredi 20 decembre 2017  |  Matin libre
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Les personnalités de 2017 selon Matin libre




Hommes politiques, opérateurs économiques, membres de la société civile, ils sont un certain nombre à marquer de façon positive ou négative l’année 2017 qui s’en va finir. Comme à son habitude à chaque fin d’année, depuis maintenant trois ans, Matin Libre fait le point des hommes et femmes qui ont fait parler d’eux. Voici les hommes et femmes de 2017

José Didier Tonato, Ministre du Cadre de vie

C’est un ministre très effacé alors que c’est son département qui est en charge du « Cadre de vie et du développement durable » qui a conduit les réformes qui rendent impopulaire le gouvernement. L’assainissement des berges lagunaires, la lutte contre l’avancée de la mer, le déguerpissement des populations de l’espace public…, sont entre autres actions qui font parler de Didier Tonato même si son bouclier reste l’homme à tout faire Modeste Toboula, préfet du Littoral. Cela n’a d’ailleurs pas empêché des citoyens de critiquer vertement le ministre dans l’opération dite de libération de l’espace public que le gouvernement lui-même a condamné dans son exécution. A la faveur du limogeage de son ex-collègue Hervé Hêhomey, José Didier Tonato fera la Une des journaux parce qu’il va hériter du portefeuille des Infrastructures et des Transports. Intérim qu’il a assuré pendant quelques semaines avant d’être déchargé à la suite du récent remaniement ministériel. Maintenu dans ce deuxième gouvernement, l’actuel locataire du ministère du Cadre de vie et du développement durable fera parler de lui fin octobre et début novembre 2017 comme faisant partie des « fidèles des fidèles » de Patrice Talon. José Tonato, c’est aussi cette révocation du capitaine Patrice Trékpo du personnel des Eaux et forêts, une décision dont le ministre de tutelle porte entièrement la responsabilité.

Romuald Wadagni, Ministre des finances

L’histoire retiendra que c’est sous lui que de 2010 milliards FCfa de prévision budgétaire de l’Etat, exercice 2017, l’on est passé à 1400 milliards en 2018. Qu’est-ce qui a pu se passer pour qu’on revoie aussi drastiquement à la baisse, les ambitions ? Et pourtant, c’est sous le même Argentier national que les différentes opérations d’emprunts obligataires lancées cette année ont connu un succès. Il en est de même de la Douane qui a dépassé les prévisions, selon certaines presses. Tout compte fait, Romuald Wadagni est engagé dans la dématérialisation et la modernisation des structures sous tutelle. Le paiement des salaires des fonctionnaires et des allocations des étudiants par virement bancaire, il y a tenu dur comme fer. Cela a d’ailleurs permis de démanteler des nids de corruption ou de fraude.

Afiavi Claudine Prudencio, Député Un

Il a fallu fin septembre- début octobre 2017, pour que la députée de la 6eme circonscription électorale sorte de son mutisme post présidentielle de 2016. Dans le dossier boucle ferroviaire, Claudine Prudencio, administratrice du Groupe Petrolin a fait la Une de l’actualité notamment dans le contentieux qui oppose son compagnon Samuel Dossou Aworêt, patron de Petrolin, à l’industriel français Bolloré débouté par la Cour suprême du Bénin. Quelques jours plus tard, Claudine Prudencio fera parler d’elle à nouveau. Cette fois.ci sur le plan politique. A la faveur du 3eme congrès extraordinaire de l’Union pour le développement du Bénin nouveau (Udbn), parti qu’elle préside, elle va réaffirmer son soutien au Programme d’action du gouvernement (Pag) et par ricochet au chef de l’Etat, Patrice Talon.

Guy Dossou Mitokpè, Député Un

Depuis son non au projet de révision de la Constitution, le jeune député ne cesse de marquer les esprits avec des discours qui tranchent avec ceux des laudateurs. 2017, c’est une série de questions orales qu’il a adressées au gouvernement qui devra s’expliquer devant la représentation dans certains dossiers dont le concours de recrutement à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), l’augmentation anarchique des coûts de formation à l’Université d’Abomey-Calavi et le dossier Ofmas. A la suite du conseil national ordinaire du parti Restaurer l’espoir auquel il appartient, Guy Mitokpè a multiplié ses sorties osées pour clarifier et insister sur la position du parti sur l’échiquier. L’autre fait qui a fait la Une des journaux, c’est la 137eme session ordinaire de l’Union interparlementaire (Uip) en Russie (St Pertersbourg), où le député de la 16eme circonscription électorale a séduit le président russe, Vladimir Poutine par son discours. Le numéro 1 russe a dit en retour toute sa fierté à ce jeune parlementaire engagé.

Daagbo, dieu de Banamè

Déjà début janvier 2017, Daagbo était sous les feux de la rampe avec ces violents accrochages entre une partie de la population d’Abomey et ses fidèles de l’église de Gbanamè. Plusieurs morts, blessés graves et de nombreux dégâts matériels ont été déplorés. Quelques semaines plus tard, c’est-à-dire en février, c’est une affaire de décès de fidèles de l’église de Gbanamè, lors d’un rituel qui va éclabousser "Daagbo", cette jeune femme dieu autoproclamée de la « très sainte église de Jésus-Christ Mission de Gbanamè ». Que de dénonciations et de condamnations de l’acte dans l’opinion. Mais si certains prêtres de la chapelle ont été écroués pour homicide involontaire, la fondatrice de l’église et son pape Christophe 18 ne seront pas écoutés par la justice, notamment le 4ième cabinet d’instruction du Tribunal de première instance de Porto-Novo. Or, sur les réseaux sociaux et même dans certaines gazettes, c’est qu’ils n’ont pas daigné répondre à la convocation du juge. On est allé même jusque pour ce fait, un mandat d’arrêt a été émis contre Parfaite de Gbanamè et son pape. Cette information qui a fait le tour du pays pendant plusieurs jours, sera démentie par l’avocat conseil de ces personnalités de l’église. Pour Me Alain Orounla, lors de sa conférence de presse, mercredi 27 septembre 2017 à Cotonou, ses clients sont libres de leurs mouvements et aucun mandat d’arrêt n’a été émis contre eux. Passé ce feuilleton, Parfaite n’a jamais cessé de se faire entendre à travers ses posts audio sur les réseaux sociaux, invitant ses fidèles à des célébrations. D’aucuns estiment qu’elle tient sa témérité de son rapprochement des dirigeants au sommet de l’Etat puisque malgré les dénonciations, elle n’a jamais été intimidée par le pouvoir en place contrairement à ce qu’elle a vécu sous le régime de l’ancien de l’Etat, Yayi Boni.

Aimé Sèbio, Coach Flowers

C’est devenu une tradition au point où une compétition de handball au plan national ou continental sans Aimé Sêbio et ses poulains relèverait de l’extraordinaire. 2017 comme tous les ans depuis quelques temps, le coach Sèbio a encore enregistré des performances sur des performances. Au tournoi Challenge Trophy qui s’est déroulé à Dakar du 1er au 6 août 2017, les Ecureuils handballeurs et handballeuses du Bénin, sous le leadership de Aimé Sèbio, étaient en finales avec le sacre des handballeuses qui ont sèchement battu en finale, leurs homologues de la Guinée (24-14) après avoir sorti le Cameroun, la veille en demi-finales. Quant aux hommes, ils ont terminé deuxième face à leurs homologues de la République Démocratique du Congo (33-28). Avant ces prouesses, il faut souligner que fin avril 2017, au Palais des Sports du stade de l’Amitié Mathieu Kérékou à Cotonou, Aimé Sèbio et ses poulains des clubs de Flowers, Dames et messieurs, ont été sacrés champions de la phase finale du championnat national de handball, saison 2015-2016. D’autres performances sont aussi inscrites au Palmarès de l’homme toujours pour cette année 2017.

Fanicko, Artiste talent Trace

De son vrai nom Fanick Olivier Adjanohoun, 2017 a vu Fanicko bouger beaucoup sur la scène musicale. Au delà du Bénin où il a assuré devant plus de 60.000 fans à Mtn Y’ello summer, au concours de danse urbaine, Moov Dance crew puis au concert de l’indépendance de son pays au stade Général Mathieu Kérékou, les vacances dernières, le jeune artiste a fait le tour de l’Afrique et laissé aussi ses empreintes du côté de l’Europe. Le poulain de Alviral Aho et protégé de Sidikou Karimou du label de production Blue Diamond a également vu son palmarès s’enrichir avec sa distinction de Meilleur artiste masculin du Bénin, vendredi 6 octobre 2017 par la Fondation "Owo ni koko production".

Pamphile Zomahoun, Patron de la Dsld

Nommé en octobre 2016 à la tête de la Direction du service de liaison et de la documentation (Dsld), le commandant Pamphile Zomahou est en train de combler les attentes du Chef de l’Etat à ce poste stratégique de la sécurité intérieure. Malgré la menace du terrorisme dans la sous-région les Béninois continuent de vaquer à leurs occupations dans une totale quiétude. C’est la preuve que le patron de la Dsld fait du concret en matière de collecte de renseignement afin de mener une lutte efficace contre le terrorisme, le trafic d’armes, de stupéfiants et autres. Les Béninois ont presque déjà oublié le présumé rôle qu’il aurait joué dans l’affaire des 18kg de cocaïne qui s’est soldé par un non-lieu et la relaxe de l’homme d’affaires Sébastien Ajavon.

Théodore Holo, Président de la Cour constitutionnelle

Le président de la Cour constitutionnelle reste droit dans ses bottes. L’avènement du régime de la Rupture à 2ans de la fin de son mandat n’ébranle guère l’homme de loi. Ceux qui pensaient le voir faire du salamalec au nouveau locataire de la Marina juste pour conserver son fauteuil, peuvent toujours attendre. Théodore Holo et son équipe continuent de dire le droit pour l’intérêt supérieur de la nation. La Cour qu’il dirige n’hésite pas à freiner l’ardeur du Chef de l’Etat dans ses projets de loi. C’est ainsi que par décisions DCC 17 -087 et 088 du 20 avril 2017, la Cour constitutionnelle a annulé les lois votées par l’Assemblée et relatives à l’embauche et aux collaborateurs externes. De même tout en déclarant que la loi n°2016-24 portant cadre juridique du Partenariat public-privé (PPP) votée le 11 octobre 2016 par l’Assemblée nationale et promulguée le 24 octobre 2016 ne peut être en l’état mise en application, la Cour estime que le Président de la République a méconnu les articles 121 et 124 de la Constitution dans son projet de loi. La dernière décision en date et qui a fait écho, est celle sommant le Parlement de désigner ses représentants au sein du Cos-Lepi et le gouvernement de procéder à l’installation de la structure en vue de l’actualisation du fichier électoral. Ces différentes décisions de la Cour constituent en 2017 de sérieux camouflets pour le régime du Nouveau départ en même temps qu’elles grandissent l’institution qu’incarne la Cour et qui ne devrait être inféodée à aucun régime.

Adrien Houngbédji, Président de l’Assemblée nationale

Ce n’est pas tant son soutien et celui du Prd au gouvernement de la Rupture qui retient l’attention des Béninois. En cette année 2017, l’homme politique au parcours controversé a choisi d’entrer dans l’histoire par une autre manière. Me Adrien Houngbédji en décidant de s’investir dans la Fondation qui porte son nom révèle plutôt un côté philanthrope qu’on ne lui reconnaissait guère. La Fondation Adrien Houngbédji pour le numérique et la jeunesse (FAHNJ) qu’il a porté sur les fonts baptismaux en août 2017, veut promouvoir les initiatives et les innovations numériques pouvant servir à l’éducation des jeunes générations. Quelques jours seulement après son inauguration, la fondation a primé 22 jeunes par des bourses d’excellence et de voyage en Chine, des tablettes et des enveloppes financières allant de 500 mille à 2 millions FCfa. La 2ème personnalité de l’Etat ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Il était aux côtés des victimes de l’essence de contrebande avec une enveloppe de 15 millions FCfa qui servira à la reconstruction des maisons réduites en cendre.Sur le plan politique, à la faveur du 4ème congrès du Parti du renouveau démocratique, alors qu’on pensait qu’il allait finalement passé la main, Adrien Houngbédji, à 76 ans, se maintient à la tête du Parti pour 4 ans. Adrien Houngbédji fera alors la Une de l’actualité.

Bruno Amoussou, président de l’Un

Plutôt discret depuis l’avènement du régime de la Rupture dont il était pourtant l’un des premiers soutiens, la crise qui a secoué le Psd a fait sortir le ‘’Dadjè national’’ de son refuge. Bruno Amouussou a pris fait et cause pour l’aile dissidente, celle de Clément Ebo contre le président Golou. Il a même sillonné les villages et hameaux du département du Couffo pour décrier la gestion faite du parti par son complice d’hier Emmanuel Golou.

Rachidi Gbadamassi, député Fcbe

Le député de la 8ème circonscription s’est encore illustré cette année sur le terrain des œuvres sociales. Equipements médicaux et sportifs, enveloppe financière, don de voiture au roi de Tourou, le député Rachidi Gbadamassi a fait de la lutte contre la pauvreté son leitmotiv. Toujours à la recherche d’opportunités, l’homme ne cesse de négocier des choses à l’étranger pour le développement de la 8ème circonscription qui, selon ses dires, l’a révélé au monde. C’est d’ailleurs ur le terrain d’œuvres sociales que l’homme a déclaré son ambition de succéder au Chef de l’Etat après que Patrice Talon at fait ses 10 ans. Après avoir été maire, président de l’Association des communes, député, il ne lui reste maintenant qu’à briguer le poste de président de la République. Et il espère voir son vœu exaucé en 2026.

Léonce Houngbadji, président du Plp

Si la veille citoyenne à un nom sous la Rupture, elle s’appelle Léonce Houngbadji. Le jeune président du Parti pour la libération du peuple était sur tous les fronts aux cotés des syndicalistes et du Front pour le sursaut patriotique. Léonce Houngbadji a multiplié les sorties médiatiques tout au long de l’année pour dénoncer les travers du régime du Nouveau départ. Dans un contexte où les partis politiques traditionnels répondaient aux abonnés absents ou s’alignaient pour soutenir le régime en place, le Plp de Léonce Houngbadji s’est ancré dans l’opposition à tel point que son leader a attiré la sympathie du syndicaliste à la retraite Pascal Toddjinou. « Voilà un jeune courageux. Il est constamment à l’initiative au Bénin et à l’étranger. Quand je l’écoute, il me séduit », a déclaré Pascal Todjinou pour saluer la témérité de cet ancien journaliste qui a le mérite de prendre la parole là où la plupart de ses aînés politiques lézardent les murs. A travers des correspondances qu’il a envoyées au Fmi, le jeune président a dépeint la gouvernance du président Patrice Talon, caractérisée par des contrats léonins et des gré à gré.

Aboubacar Takou, webactiviste, Promoteur du journal « Le Béninois Libéré »

2017 est assurément l’année de Aboubakar Takou. Son journal « Le Béninois Libéré », après 6 ans de suspension, a retrouvé les kiosques suite à une décision de la Cour suprême le 31 mai 2017. Ce n’est d’ailleurs que justice rendue à l’Enfant terrible de la presse béninoise qui n’a cessé de dénoncer l’abus dont son journal a été victime de la part de la Haac Nata sous le régime Yayi. Même si Aboubakar Takou n’a pas chômé, puisque présent sur la toile avec sa plume, c’est un soulagement pour l’équipe rédactionnelle du « Béninois Libéré » et une victoire personnelle pour Aboubakar Takou. Le journal « Le Béninois Libéré », avait été suspendu depuis le 08 Décembre 2011 par la Haute Autorité de l’audiovisuelle et de la communication (Haac), son promoteur et son Directeur de publication interdits d’exercer le métier de journaliste pour avoir mis à la manchette : « Conseil de l’Entente : Du vent !» et dans le chapeau, on pouvait lire: « Cotonou a servi hier de cadre à un club d’amis mal élus qui se sont retrouvés pour se féliciter chacun pour sa brillante élection ».

Olivier Boko

Olivier Boko ou l’ombre de Patrice Talon. L’encombrant Ami du Chef de l’Etat a encore fait parler de lui cette année. Il est de tous les voyages officiels. Même si le Chef de l’Etat s’évertue à affirmer qu’il ne connait pas la couleur de la salle où se tient le conseil des ministres, plusieurs sources informent que la seule évocation de son nom suffit à faire trembler des ministres de la République. Considéré comme l’un des deux vice-présidents (avec Johannes Dagnon) il continue d’entretenir la controverse.

Kwame Senou, Président du Morocco Africa Business Club

Attendu sur le terrain de la coopération avec le Maroc, Kwame Senou a surtout travaillé au renforcement des partenariats entre les entreprises du Maroc et du Sud du Sahara. Il l’assure, le Club aura rencontré des résistances mais travaille inlassablement à sa consolidation.

Malgré cela, il est resté présent dans l’actualité toute l’année. En effet, à travers une tribune dans 3 quotidiens béninois, il a sonné la charge contre une jeunesse apathique ayant comme seul faire valoir les diplômes, une tribune qui lui a valu les projecteurs immédiatement. Ensuite il aura lancé vers Juin l’initiative Leadership Day dont les 2 dates à Cotonou et à Lomé ont été un retentissant succès sur tous les plans. Portée par Kundi Africa Foundation, cet évènement a présenté des concepts de marketing de soi, de leadership et compétences sociales à des jeunes entre 18 et 25 ans majoritairement afin de créer une nouvelle génération de leaders en Afrique.
Sélectionné par le Département d’Etat américain, il a pris part à Hyderabad en Inde au sommet mondial sur l’entrepreneuriat aux côtés de près de 1500 délégués venus du monde entier. Cette messe de l’innovation, de la création de richesses et de la transformation sociale aura renforcé les certitudes et les doutes de Kwame SENOU et contribué à faire de lui un homme qui fera encore plus l’actualité en 2018.

Oswald Homeky, ministre de la culture, du tourisme et des sports

Nommé ministre des Sports en avril 2016, Oswald Homeky, depuis sa prise de fonction, essaie de redonner vie au sport béninois. Ceci, à travers des réalisations. Au niveau du football, il a œuvré à la réconciliation des acteurs avec la mise en place d’un Comité exécutif transitoire et le démarrage des différents championnats. De plus, grâce à son soutien, le Bénin ne manque plus de prendre part aux matches amicaux internationaux des journées Fifa. Le leadership de l’homme et son dynamisme ont permis l’octroi d’un demi-milliard de subvention aux Fédérations sportives. Il fait de son mieux pour mettre en œuvre le Programme d’actions du gouvernement (Pag) dans le secteur sport, avec en ligne de mire, les classes sportives qui ont été réformées et relancées. A cet effet, plus de 400 encadreurs sportifs ont été engagés dont plusieurs anciens sportifs. Sous son égide, la nuit des oscars des sportifs a été réformée et est devenue le Gala des champions. Les qualités et la détermination de Oswald Homeky font de lui, l’un des hommes de confiance du président Talon, qui lors de son remaniement lui a attribué deux autres portefeuilles. Il a désormais en charge, le département du tourisme, de la culture et des sports. Un nouveau défi donc pour le jeune ministre Oswald Homeky.

Johannes Dagnon, Conseiller spécial du Chef de l’Etat

Le Conseiller spécial du Chef de l’Etat a été au cœur des affaires publiques en 2017. Cousin et confident de Patrice Talon, il a influencé la rédaction du Programme d’actions du gouvernement (Pag) lancé en décembre 2016, expliqué et défendu tout au long de l’année. Comptable de formation, le point de vue de Johannes Dagnon a également été déterminant dans la gestion des finances de l’Etat. L’homme qui a souvent contrôlé la bourse de l’homme d’affaires, Patrice Talon a encore vu sa compétence sollicitée pour consolider la santé financière du Groupe Talon (Sodéco, Bénin Control Sa entre autres) remis en selle depuis peu. Il serait l’un des architectes du second gouvernement de Patrice Talon.

Modeste Toboula, préfet du Littoral

Identifié par certains observateurs comme « l’ennemi des pauvres » à cause des dérapages qu’il a commandités lors de l’opération de la libération du domaine public, Modeste Toboula a tristement fait parler de lui cette année. « Gouverneur de Cotonou », il aura été en moins de deux ans de Rupture, le Préfet le plus zélé. A Cotonou, il est détesté, critiqué voire maudit par les petites gens. Ce Préfet n’a pas fait que détruire des emplois. Il a aussi joué un rôle déterminant dans la révocation du Maire Léhady Soglo. Modeste Toboula qui n’avait pas boudé sa satisfaction après la neutralisation de cet adversaire politique du gouvernement de la Rupture, règne actuellement sur la ville vitrine du Bénin. Car, les nouvelles autorités de la municipalité de Cotonou sont visiblement mises au pas.

Charles Toko, maire de Parakou

L’ancien journaliste Charles Toko compte bien transformer la ville de Parakou. Maire de la capitale du septentrion depuis un peu plus d’un an, sa gestion rigoureuse applaudie mais aussi critiquée change peu à peu les vieilles habitudes. En tout cas, les agents de la Mairie et des usagers apportent des témoignages édifiants. Révolutionnaire de nature, il a fait installer à Cotonou un bureau annexe de la Mairie de Parakou pour réduire les peines de ses administrés vivant dans le sud du Bénin. Très proche de Patrice Talon, Charles Toko a multiplié cette année les plaidoyers envers le gouvernement pour réduire les peines de ses administrés. Ces derniers mois, Parakou se métamorphose. La gouvernance Toko y est pour quelque chose.

Patrice Talon, Président de la République

Le Chef de l’Etat a naturellement marqué l’actualité nationale par ses choix politique et économique. Mais il a été surtout au cœur des débats à travers deux faits majeurs à savoir le rejet du projet de révision de la Constitution et sa santé. Le premier a radicalement changé sa vision de la politique. Patrice Talon qui se croyait en terrain conquis, a été surpris par l’échec de son plus grand projet politique. L’homme qui avait jusqu’en avril dernier clamé sa volonté de faire un seul mandat, déclare désormais pouvoir aviser en 2021. Une nouvelle vision qui a radicalement changé sa gestion. C’est une gouvernance basée sur la « ruse et la rage » selon les propres mots de son ministre de la Justice. Patrice Talon a également essuyé à Paris une déculottée diplomatique en octobre. Décidément, le Chef de l’Etat a réussi à faire parler de lui. Mais tristement.

Yayi Boni, ancien président

L’ancien président Yayi Boni n’a plus de fonction officielle au Bénin. Mais son ombre continue de planer sur la scène politique nationale. Cette année encore, il n’y a pas de jour où le gouvernement de la Rupture n’évoque sa gestion pour détourner l’attention des populations. Ses choix ont dû être cités comme références pour justifier des options hasardeuses et opaques faites dans le cadre de l’affaire Ofmas international. Patrice Talon a par ailleurs dû tenir compte de sa présence réelle et très redoutée dans la 8ème circonscription électorale pour réaliser le remaniement ministériel ; un remaniement qui devrait en effet préparer les législatives de 2019.

Sébastien Ajavon, Opérateur économique

Alors qu’il n’avait pas réussi à laver totalement son honneur dans l’affaire « cocaïne » éclatée en 2016, l’homme d’affaires Sébastien Ajavon connaîtra tout au long de 2017 d’autres ennuis judiciaires. En effet, en août le patron des patrons béninois a fait l’objet d’un important redressement fiscal. On parle de plusieurs milliards de F Cfa. En octobre, une vielle affaire d’exportations frauduleuses à destination du Nigéria sera ressuscitée. Il est accusé de « faux en écriture publique, complicité de faux en écriture publique, usage de faux et escroquerie ». Des dossiers qui semblent être montés pour détruire l’empire financier de l’homme et le déstabiliser sur la scène politique. A tout le moins, son proche entourage n’hésite pas à parler d’acharnement. Ajavon, lui, visiblement désarçonné par ses dossiers instrumentalisés par son ancien allié politique, s’en est remis à Dieu à travers des messes d’action de grâce.

Joseph Djogbénou, ministre de la justice

C’est l’un des ministres les plus décriés du gouvernement de la Rupture. Ancien activiste des droits de l’homme, Me Joseph Djogbénou étonne plus d’un par ses prises de position. C’est bien le ministre de la Justice et ancien avocat personnel de Patrice Talon qui a annoncé la politique « de la ruse et de la rage » mise en œuvre depuis peu par la Rupture. Par ailleurs, dans le dossier Révision de la Constitution, il s’est fait ridiculiser. Joseph Djogbénou qui croyait vendre la peau du loup avant de l’abattre, a mordu la poussière dans ce processus lancé à pas de charge par le gouvernement. Un échec qui n’a manifestement pas influencé sa posture puisque le discours de l’homme n’a pas varié. Et il semble bien avoir le soutien de son champion. Le ministre de la Justice a en effet été reconduit lors du remaniement ministériel intervenu vers la fin du mois d’octobre.

Abdoulaye Bio Tchané, Ministre d’Etat chargé du plan et du développement

Le numéro 2 du gouvernement se veut efficace dans la discrétion. Moins médiatique, le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané travaille sur les grands dossiers du Programme d’action du gouvernement (Pag). Il est aussi très sollicité lors des différentes missions réalisées par les institutions de Bretton Woods à Cotonou. Mais la crise dans le secteur sanitaire l’a mis davantage au-devant de la scène. Critiqué pour sa méthode, Abdoulaye Bio Tchané a pourtant souvent montré son ouverture aux organisations syndicales. Technocrate, le rôle qu’il joue à la tête d’un ministère aux compétences transversales a convaincu Patrice Talon qui lui a renouvelé sa confiance en octobre dernier.

Pascal Irénée Koupaki, Ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence

Secrétaire général de la Présidence de la République, Pascal Irénée Koupaki est pourtant vu comme un collaborateur désœuvré de Patrice Talon. Il jouerait un rôle moins impressionnant au sein de l’équipe du Chef de l’Etat. Critiqué par ses détracteurs, le Secrétaire général de la Marina désigné souvent par PIK, ses initiales, avait pourtant participé aux négociations initiées par le gouvernement avec les partenaires sociaux en 2017. Plutôt moins bavard sur ses actions, il a dû suspendre les séances de lecture expliquée des Conseils de ministres que Patrice Talon lui a imposées. A l’occasion du remaniement ministériel, Talon lui a manifesté fois encore sa confiance, mais il l’a sorti du gouvernement. PIK devrait se concentrer désormais sur sa fonction de Secrétaire général.

Brice Sinsin, ancien recteur de l’Uac

C’est un manager plutôt controversé qu’a connu cette année, et peut-être comme les années antérieures, l’Université d’Abomey-Calavi. Le Recteur Brice Sinsin qui s’est souvent distingué par sa rigueur, a été pourtant sévèrement critiqué. Les organisations estudiantines avaient même lancé une pétition pour qu’il soit entendu par la justice. Lesdites organisations qui l’accusaient d’être complice de décisions liberticides, lui reprochaient une mauvaise gestion des fonds publics. Une action qui n’a pas pour le moment prospéré. La gestion du Recteur est décriée au Bénin, mais ses performances ont été saluées à l’étranger. Il a en effet été sacré en octobre dernier, meilleur Recteur et meilleur scientifique de 2017 en Afrique. A la suite des élections rectorales, Brice Sinsin a passé la main à Maxime da Cruz.

Michel Acléhinto, maire d’Allada

Il est le Maire du Chef-lieu de l’Atlantique, Allada. Michel Acléhinto dirige une Commune qui devient de jour en jour un nouveau centre économique. Ville carrefour, Allada attire les investisseurs et attire davantage l’attention du gouvernement. Très sollicité par ses mandants, le Maire Acléhinto qui est conscient des défis du développement que doit relever sa cité, a multiplié les voyages à l’extérieur dans le cadre de la coopération décentralisée. Il entend apporter aux populations des services de base et amorcer la modernisation d’Allada. Après le Canada, il était en Espagne notamment la Commune de Burgos où il a pu décrocher un accord de coopération devant aboutir entre autre à la gestion des déchets générés par les populations d’Allada et l’équipement de la bibliothèque communale. Homme de vision et travailleur acharné, il avait lancé en 2017 plusieurs chantiers de construction d’école et de centre de santé afin d’assurer à ses administrés les besoins primaires.
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