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Affaire « Placement hasardeux à la Cnss» : Mètongnon célèbrera les fêtes de fin d’année en prison
Publié le mercredi 20 decembre 2017  |  Matin libre
Laurent
© Autre presse par DR
Laurent Mètongnon




(Violences non loin du Tpi de Cotonou hier)
Les personnes épinglées dans l’affaire «placement hasardeux » ne sont pas encore fixées sur leur sort. Le procès qui s’est ouvert le mardi 19 décembre 2017 a vite été reporté au 30 janvier 2018. Une décision qui a été l’une des causes des violences notées aux abords du Palais de justice de Cotonou dans la même journée d’hier.

Laurent Mètongnon découvrira 2018 loin de sa famille. Les autres prévenus dans l’affaire « placement hasardeux à la Cnss» aussi. Et pour cause. Le Juge en charge du dossier a renvoyé l’affaire au 30 janvier prochain après quelques minutes d’audience. Hier en effet, alors que les avocats de la défense avaient récusé dans une lettre datant du 27 novembre 2017 le juge Rodolphe Azo, c’était le même magistrat qui a ouvert l’audience. C’est dire qu’une suite favorable n’a pas été donnée à ladite requête. Ce mardi, le juge Azo a donc décidé d’interroger tous les prévenus. Mais ces derniers ont refusé de répondre pour manifester leurs mécontentements. L’un des avocats de la défense a alors réagi et souligné l’illégalité de la procédure engagée. Le président de céans a voulu le faire sortir de la salle d’audience. Mais tous les avocats de la défense s’y sont opposés. La défense dénoncera par la suite une violation de la Constitution par le juge Azo. Elle a soulevé par conséquent une exception d’inconstitutionnalité. L’audience a été suspendue. A la reprise, le juge a annoncé le report du procès. Laurent Mètongnon et ses présumés complices sont ainsi condamnés à terminer 2017 à la prison civile de Cotonou. On reproche au Secrétaire général de la Fédération des syndicats des travailleurs de l’administration des Finances (Fesyntra-Finances) d’avoir réalisé des placements hasardeux de fonds publics quand il dirigeait le Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale. Dans cette même affaire, il aurait également touché des rétro-commissions.

Colère et violences…

A l’annonce de la décision du juge, les partisans de Laurent Mètongnon qui réclamaient sa libération, ont exprimé leurs déceptions. Selon plusieurs sources, la visite du Préfet du Littoral, Modeste Toboula au palais de Justice de Cotonou hier aurait été interprétée par la foule comme une provocation. Certains de ses propos auraient mis le feu aux poudres. Ce mardi, en tout cas, il y a eu de violents affrontements entre les populations massivement mobilisées autour du syndicaliste et les forces de l’ordre. La police a dû utiliser le gaz lacrymogène et les matraques pour disperser la foule qui tenait à étaler ses frustrations. Pendant plusieurs minutes, les abords du palais de justice étaient invivables. Il fallait fuir les courses-poursuites et les charges engagées par la police pour neutraliser les excités et ceux qui dénonçaient les dérives du gouvernement de Patrice Talon. Dans la foulée, on a noté plusieurs blessés légers. Plusieurs arrestations ont également été effectuées par les forces de l’ordre. Il s’agit entre autres de l’ancien leader du mouvement estudiantin, André Assè, d’Olivier Bossikponnon et de Damien Dégbé selon le Front pour le sursaut patriotique (Fsp). Lors d’une conférence de presse organisée à la suite des échauffourées, le Fsp a fustigé la réaction des forces de l’ordre et parlé de «pratiques liberticides». Le Préfet du Littoral accusera, lui, les manifestants de trouble à l’ordre public. A l’en croire, le tribunal est un « milieu sensible » qu’on ne saurait perturber. Modeste Toboula a mis hier en garde les partisans de Laurent Mètongnon contre de nouveaux mouvements tumultueux au sein du Tpi de Cotonou.

A.S
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