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Menace d’une grève générale dans l’administration publique: L’appel au dialogue du collectif des organisations syndicales des ministères
Publié le mardi 16 janvier 2018  |  La Nation
Manifestation
© aCotonou.com par Didier Assogba
Manifestation à Cotonou contre les réformes du président Talon
Cotonou, le 20 octobre 2017. 10000 Béninois sont descendus dans la rue vendredi à Cotonou à l`appel des principales organisations syndicales du pays pour protester contre les réformes du gouvernement Talon.




Le collectif des organisations syndicales des ministères demande aux travailleurs des différents ministères à vaquer normalement à leurs obligations professionnelles dès ce mardi 16 janvier. Cet appel a été lancé ce lundi 15 janvier à la Tour administrative à Cotonou à travers une déclaration qui invite par la même occasion le gouvernement à renouer avec le dialogue social avec toutes les centrales et confédérations syndicales au plan national afin d’éviter au pays, une paralysie totale de l’Administration publique.

Les secrétaires généraux des syndicats des ministères se disent prêts et disponibles à échanger avec les autorités sectorielles sur les véritables préoccupations des agents, gage de la préservation de la paix socioprofessionnelle dans l’intérêt supérieur de la nation. Dans une déclaration rendue publique ce lundi, ils estiment que la situation sociale actuelle qui s’annonce tumultueuse ne garantit guère la stabilité et la paix sociale tant souhaitée pour le peuple béninois.
Le collectif des organisations syndicales des ministères, selon leur porte-parole Constantin Changobiyi, dit être attaché à la paix et à la stabilité sociale et recommande la reprise du dialogue social dans tous les secteurs. Mais, les secrétaires généraux desdits syndicats fustigent la tentative d’exploitation des problèmes spécifiques des travailleurs des ministères sectoriels à des fins politiques inavouées. Ils dénoncent la violation de la loi n° 2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève en République du Bénin en ce qui concerne le respect des dispositions de l’article 13 sur l’organisation du service minimum afin d’éviter que les populations ne s’exposent à la mort gratuite.

Constantin Changobiyi et ses camarades invitent tous les acteurs sociaux à revoir le mode actuel d’action qui risque d’ébranler la paix sociale, la stabilité et la cohésion nationale. Ils lancent un appel au gouvernement et aux acteurs sociaux à tenir compte des disparités salariales occasionnées par le vote de la loi portant statut de la magistrature. Aussi, invitent-ils les bureaux déconcentrés de tous les syndicats de l’administration à se pencher sur les préoccupations sectorielles des militants pour éviter des défalcations, voire des radiations fatales.
Le collectif demande au gouvernement de renouer avec le dialogue avec toutes les centrales et confédérations syndicales au plan national.

La déclaration du collectif des organisations syndicales des ministères intervient vingt-quatre heures avant l’entrée en vigueur du mot d’ordre de grève générale lancé par plusieurs organisations syndicales pour dénoncer les lois votées par les députés à l’Assemblée nationale qui retirent à certains agents de l’Etat, l’exercice du droit de grève. Il s’agit des agents de la santé, de la justice, des magistrats et des agents de la sécurité.


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