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Tension sociale dans l’Administration publique: Le MEsB de François Abiola appelle à l’apaisement
Publié le lundi 22 janvier 2018  |  La Nation
François
© aCotonou.com par DR
François ABIOLA, Ministre d`Etat et de l`enseignement superieur




Le Mouvement espoir du Bénin (MEsB) est soucieux de la crise sociale qui secoue l’Administration publique faite de grève générale des sept Centrales et Confédérations syndicales du Bénin. Le parti appelle tous les acteurs concernés au dialogue pour une sortie de crise nécessaire à l’apaisement du climat social, à la stabilité et à la cohésion nationale indispensable au développement du Bénin. Cet appel est la principale décision issue de la réunion du bureau exécutif national de cette formation politique tenue, le samedi 20 janvier dernier. Selon le communiqué de presse qui a sanctionné les travaux, le MEsB s’est surtout penché sur la situation sociale du Bénin notamment les réformes institutionnelles et politiques avec le retrait du droit de grève à certains fonctionnaires des secteurs vitaux du pays par l’Assemblée nationale.

Le parti de l’ancien vice-Premier ministre François Abiola dit constater avec inquiétude, depuis cette décision des députés, la détérioration du climat social caractérisée par la paralysie de plusieurs secteurs de l’Administration publique à travers des mouvements de grève dont certains sont illimités. Le bureau politique du MEsB a apprécié et analysé la situation. Pour cette formation politique, il est important que chaque acteur cultive la tolérance et la paix et participe à l’enracinement et au renforcement de la cohésion nationale bien que la Constitution du 11 décembre 1990 ait consacré droit de grève en son article 31. Lequel stipule que : « L’Etat reconnaît et garantit le droit de grève. Tout travailleur peut défendre, dans les conditions prévues par la loi, ses droits et ses intérêts soit individuellement, soit collectivement ou par l’action syndicale. Le droit de grève s’exerce dans les conditions définies par la loi ». François Abiola et les siens disent prendre acte de la décision de la Cour constitutionnelle sur le sujet. Aussi, se réjouissent-ils de la décision du chef de l’Etat de recevoir rapidement les responsables des Centrales et Confédérations syndicales en vue de discuter certainement des revendications de ces derniers, renseigne le communiqué de presse du bureau exécutif du MEsB signé du secrétaire général du parti, Latifou Lagnika.


Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau
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