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Affaire Cnss-Bibe : Laurent Mètongnon et cie à la barre ce jour
Publié le mardi 30 janvier 2018  |  Matin libre
Laurent
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Laurent Mètongnon, Sg de la Fésyntra-Finances (Syndicats des Travailleurs de l`Administration des Finances )lors de la conférence de presse du Front pour le Sursaut Patriotique FSP.
Cotonou, Codiam le 25 Août 2017. Le Front pour le Sursaut Patriotique invite le president Patrice Talon a un dialogue politique national pour réorienter la gouvernance du Bénin pour un développement harmonieux.




(Le Fsp appelle à une journée de colère)
L’ancien Président du Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), Laurent Mètongnon et les autres co-accusés dans l’affaire dite Cnss-Bibe comparaitront à nouveau ce jour, mardi 30 janvier 2018. En effet, il est reproché au secrétaire général de la Fesyntra-finances d’avoir perçu des rétro-commissions sur des placements “hasardeux“ des fonds de la Cnss à la Bibe qui, au moment des faits, serait en faillite. En sa séance du Conseil des ministres du 02 novembre 2017, le gouvernement a évoqué des rétro-commissions de près de 71 millions de francs Cfa. Chose curieuse, lors des confrontations entre accusés, on évoque une somme de 2500 000fcfa que Laurent Mètongnon nie avoir perçu. Toute chose qui a amené les acteurs de la société civile et syndicalistes à conclure qu’il s’agit d’un coup monté contre l’ancien Pca de la Cnss. Détenu dans les liens de la justice depuis près de trois mois, Laurent Mètongnon n’a pu être entendu le 19 décembre 2017 à l’audience de flagrant délit parce que, entretemps, le juge en charge du dossier, Rodolphe Azo a été jugé indésirable par les accusés qui lui reprochaient d’être proche du pouvoir. Les six co-accusés que sont Jérémie Mora, Laurent Mètongnon, Moussa Kemoko Allassane, Célestin Ahonon, Saliou Aboudou Youssao et Edouard Adégokè, ont donc saisi le Président de la 1ère Chambre des flagrants délits du tribunal de première instance de Cotonou, le juge Rodolphe Azo, pour lui demander de se déporter dans cette affaire, une sorte d’abdication volontaire pour le juge. Dans cette lettre en date du 27 novembre 2017, ils estiment ne pas être rassurés de l’impartialité de ce juge, qui selon les informations reçues, serait très proche du pouvoir. Saisie, la Cour constitutionnelle a jugé irrecevable, la requête de récusation du juge Azo. Ainsi, ce mardi, ils seront face au même juge pour être à nouveau entendus dans cette affaire qui continue de défrayer d’ailleurs la chronique. Déjà, pour ce jour, le Front pour le sursaut patriotique (Fsp) lance une journée de colère pour exiger la libération du syndicaliste Laurent Mètongnon écroué à la prison civile de Cotonou courant novembre 2017. « Pour le 30 janvier 2018, le Front pour le Sursaut Patriotique appelle le peuple béninois à dénoncer partout le retour des détentions politiques et exiger alors la libération de Laurent Mètongnon et ses coaccusés. Dans chaque département, dans chaque commune, chaque jeune, chaque travailleur, chaque paysan, chaque femme, le citoyen béninois doit se mobiliser pour exiger la libération de Laurent Mètongnon et de ses coaccusés. C’est Patrice Talon qui les a condamnés et arrêtés. C’est le Conseil des ministres qui les a condamnés en fabriquant de faux dossiers. C’est Patrice Talon qui doit les libérer », lit-on dans le communiqué du Front.

A.B
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