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Négociations Gouvernement-Syndicats : la bonne foi du gouvernement réaffirmée
Publié le mercredi 31 janvier 2018  |  Nord Sud
Abdoulaye
© aCotonou.com par Didier Kpassassi
Abdoulaye Bio Tchané, ministre d`Etat chargé du plan et du développement lors de l`université de vacances 2016 de l’Alliance pour un Bénin Triomphant (Abt)
Cotonou, le 18 Septembre 2016. Palais Des Congrès.Université de vacances 2016 de l’Alliance pour un Bénin Triomphant (Abt)




La première session extraordinaire de la Commission Nationale Permanente de Concertation et de Négociations Collectives Gouvernement-Centrales et Confédérations Syndicales, a été ouverte hier à l’Infosec de Cotonou. Une première rencontre au cours de laquelle le gouvernement a été fortement représenté, témoignage de sa disponibilité à écouter et de sa volonté d’un retour au calme de la tension sociale.

Les deux parties ont convenu aborder huit (08) points au cours de cette première session extraordinaire. Il s’agit: des questions des libertés ; du relèvement du SMIG, la revalorisation du point indiciaire et la hiérarchisation des salaires ; du point de l’application des statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire ; du point d’exécution du relevé des conclusions des négociations entre le comité gouvernemental et le collectif des syndicats du secteur de la santé ; de la planification des discussions relatives aux revendications sectorielles ; de la coordination entre le FNRB et la CNSS et enfin des divers.
En rappelant le contexte dans lequel se tiennent ces négociations, le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, a souligné l’impact négatif des grèves sur l’économie et la société avant de louer la fonction médiatrice du dialogue social. Celui-ci devant aider à gérer les tensions mais devant aussi allier la nécessité de croissance économique et la sauvegarde des intérêts des travailleurs. Porte-parole du gouvernement à l’occasion, le ministre d’Etat a exprimé le vœu de l’exécutif d’aller à un dénouement de la crise à travers un dialogue franc avec les confédérations syndicales. Les premiers responsables des centrales et confédérations syndicales ont à leur tour reconnu la gravité de la situation et l’urgence de parvenir à un accord pour une normalisation du front social non sans avoir exposé leurs griefs. Ces derniers, en rapport avec le premier point à l’ordre du hour, sont relatifs à ce qu’ils conçoivent comme menace sur les libertés. Ils ont évoqué les cas Trékpo, Mètongnon, les responsables d’établissements d’enseignement secondaire sanctionnés pour fait de grève et les réquisitions.

Occasion pour la partie gouvernementale de faire la lumière sur l’esprit des décisions prises et leur bien-fondé au regard de nos lois et règlements. Mieux, s’appuyant sur la liberté de ton dans la salle et sur les canaux digitaux dont ne se privent jamais les syndicalistes, les ministres ont fait remarquer que le Bénin est et demeure un pays de libertés sous le régime du Président Talon. Particulièrement sur les réquisitions, le gouvernement a démontré que c’est parce que les organisations de travailleurs qui observent une cessation collective de travail n’organisent pas le service minimum comme elles y sont pourtant obligées par la loi, que l’exécutif est amené à réquisitionner les agents pour assurer la continuité du service public.


Le sens de l’écoute du gouvernement
Cette première journée de la session extraordinaire de la Commission Nationale Permanente de Concertation et de Négociations Collectives Gouvernement-Centrales et Confédérations Syndicalesnau titre de l’année 2018 a démontré une fois de plus la bonne foi du gouvernement pour aller vers l’apaisement. Il faut noter que les syndicats avaient en face, une forte délégation gouvernementale de 9 membres composée notamment des Ministres du Travail et de la Fonction publique, de la Justice, de la Santé, des 3 ordres d’Enseignement, de l’Agriculture, des Infrastructures et Transports et le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, Président de la Commission. Témoigne d’une main tendue manifeste et de l’importance que le gouvernement accorde à ces négociations. Ainsi, les représentants du gouvernement ont su installer une ambiance bon enfant, où l’écoute prédominait, malgré les invectives et les flèches que le SG de la CSTB Kassa Mampo dégainait à leur endroit. Le gouvernement du président Patrice Talon met donc tout en œuvre pour un dégel rapide de la tension sociale et l’arrêt définitive des grèves. Les partenaires sociaux sont alors invités à saisir la main tendue et faire des propositions objectives ainsi que les concessions adéquates pour l’apaisement.

Juste SEWLAN
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