Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Suite à ses dénonciations sur la gestion des caisses du Parlement: Les questeurs rejettent les arguments du député Ahossi
Publié le vendredi 2 fevrier 2018  |  L`événement Précis
Basile
© Autre presse par DR
Basile Ahossi, député à l’Assemblée Nationale




En réaction à la récente sortie médiatique de l’honorable député Léon Basile Ahossi de l’Union fait la Nation sur la chaine de télévision privée, Canal3 Bénin, les deux questeurs de l’Assemblée nationale ont apporté quelques clarifications face à certains propos tenus par leur collègue. A la faveur d’un point de presse tenu ce jeudi 1er Février 2018 à l’Assemblée nationale, le premier questeur, l’honorable Valentin Aditi Houdé a d’abord évoqué l’utilité de cet exercice qui vise à rétablir la vérité. « … Le collègue affirme de façon péremptoire que les comptes de l’Assemblée nationale du Bénin sont au rouge… Même si les comptes sont au rouge, je pense que le canal choisi pour l’exprimer n’est pas le bon. Pour le moment, les comptes ne sont pas au rouge », a rectifié l’honorable Houdé, entouré du député Boniface Yèhouétomè et du directeur de la questure, tous gestionnaires en matière administrative et financière de l’institution parlementaire. « Le collègue qui prétend que les comptes sont au rouge, si vous le voyiez, il vous dira qu’il a été régulièrement payé avant la fin du mois de Janvier », a ajouté l’orateur principal avant de marteler que l’Assemblée nationale continue, comme par le passé, à satisfaire à ses obligations vis-à-vis de ses prestataires et du personnel civil et militaire.

Valentin Houdé a ensuite déploré l’attitude de « règlement de compte » à n’en point finir à travers lequel son « frère et ami » s’illustre depuis quelques jours et qui paraît anachronique avec son vote habituel par «Oui » à tous les rapports d’activités du président de l’Assemblée nationale. Lequel rapport comporte entre autres, le rapport administratif et le rapport financier. Il estime que « le monde est fait de problèmes entre des individus mais nul ne peut se permettre de transposer des différends entre frères et amis au niveau de toute une institution ». Le conférencier a par ailleurs, donné lecture de l’article 22 du Règlement intérieur de l’institution pour rappeler à son collègue dénonciateur, la voie réglementaire à emprunter pour demander des comptes au Président de l’Assemblée nationale sur sa gestion, à travers des questions orales ou écrites. Il a également énuméré les raisons qui motivent l’option faite par le parlement de disposer lui-même de ces motos d’escorte.

« Nous ne faisons rien, les deux questeurs ne signent rien sans que ça ne fasse l’objet d’un travail préparatoire au niveau de la direction de la questure. Quand les besoins sont exprimés, ces besoins passent par le délégué du contrôle financier qui approuve d’abord avant que ça ne vienne au niveau des deux questeurs et le président de l’Assemblée nationale en tant qu’ordonnateur doit signer d’abord. Ce n’est pas un seul individu qui se lève pour dire il faut faire ceci, il faut faire ça (…) L’Assemblée nationale n’est pas insolvable. Avant le 31 janvier 2018, nous ne devons rien à personne, même s’il y a des prestataires qui ne sont pas encore satisfaits. », a expliqué le premier questeur au sujet de la gestion financière du parlement avant d’ajouter que pour l’exécution du budget de l’institution qui est voté, chaque année, le décaissement se fait par quart.

Germin DJIMIDO
Commentaires