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Inquiétude et Incertitude sur le climat social au Bénin: la société civile monte au créneau
Publié le dimanche 4 fevrier 2018  |  aCotonou.com
Gustave
© aCotonou.com par Didier Assogba
Gustave Assa,le président de Social Watch Bénin lors de l`Atelier national d’échange des organisations de la société civile et des élus locaux sur la localisation des ODD
Palais des congrès de Cotonou, lundi 21 novembre 2016. Atelier national d’échange des organisations de la société civile et des élus locaux sur la localisation des ODD





Les responsables d’organisation de la société civile au Bénin étaient face à la presse hier 31 janvier 2017. Ils sont sortis de leur silence pour situer l’opinion publique sur les questions de liberté et droits humains que le régime du ‘’nouveau départ’’ de Patrice Talon semble banaliser. C'était dans les locaux de la maison de la société civile ou, dans leur déclaration, ils ont fait cas de la situation sociale, politico-économique actuelle du Bénin qui se détériore de jour en jour. Il est donc urgent, selon leur dire, d’organiser une rencontre entre gouvernant et acteurs de la société civile pour pallier cette situation peu rassurante.

Aux dires des conférenciers, les libertés et droits fondamentaux étant inaliénables ne peuvent être relégués au second rang ou encore purement et simplement délaissés comme tente de le faire le gouvernent de Patrice Talon. Ainsi dans la déclaration du président de Changement Social Bénin (Csb), Ralmeg Gandaho, il est question de l’urgence d’une garantie des droits économiques et sociaux dans la mise en œuvre du PAG 2016-2021. A l’en croire, la démarche de la gouvernance de la république est anti humaine. ‘’ Nous rappelons juste au gouvernement que le fondement même d’une société, c’est de lui assurer l’éducation et la santé’’ a-t-il martelé. Car, poursuit-il, sans ces éléments fondamentaux, l’individu en tant qu’être ne peut donner le meilleur de lui pour mener à bien les tâches qu’il a à son actif. Le dialogue entre les organisations de la société civile et le gouvernement est un impératif afin que véritablement les mesures sociales puissent être intégrées dans le Pag pour le bien de tous les béninois. Abordant dans le même sens le coordonnateur Amnesty International Benin, Fidele Kikan, déclare que le “nouveau départ” ne pourra se faire sans la protection des droits humains. Il aborde la démarche érosive des libertés fondamentales au Bénin et en a cité quelques étapes. Nous avons fait un rappel en passant par les discours, d’investiture et celui prononcé sur l'état de la nation du chef de l’Etat qui expressément n’a pas abordé les questions des droits humains, alors qu’en son temps, il avait reconnu que les questions individuelles dans notre pays, n’étaient guère reluisantes. Et il était engagé à pouvoir garantir l’état de droit ou les libertés fondamentales sont respectées. La suppression des associations des organisations estudiantines ainsi que certains organes de presse entre temps, les décisions de la cour constitutionnelle cette haute institution de l’Etat qui ne sont pas respectées, tout ceci nous alerte pour dire qu’il y a comme une sorte de fil conducteur, ligne directrice pour éroder les libertés individuelles. La principale proposition de Amnesty International au régime Talon, est de rétablir la passerelle entre les gouvernants et les acteurs de la société civile. Car le contrat social voudra que les gouvernants décident avec et pour les populations. Amnesty International Bénin, attend les gouvernants pour une invitation autour des débats vrais pour des suites logiques. Le Président Social Watch Benin Gustave B. ASSAH, a abordé les inquiétudes par rapport au mécanisme de commande actuel au niveau de l’Etat. Sa déclaration porte sur les points suivants : La gestion de la commande publique dans notre pays. Les Décisions de la Cour Constitutionnelle sur la suppression du droit de grèves et celles au sujet de l’installation des membres du Cos-Lépi. La mise en œuvre du RAVIP et la démission du Conseiller DATO de la Cour Constitutionnelle. Par-dessus tout, Social watch salue les efforts du gouvernement sur tous les plans, surtout ceux relatifs au sujet de la lutte contre la corruption, ce qui ne promet pas la fin de l’impunité pour une transparence dans la gestion de l’Etat.*

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